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Entretiens L’étoile de Maud

juillet 1997 | Le Matricule des Anges n°20 | par Christophe Dabitch

Maud Tabachnik aime le noir, le polar, et elle fait partie de ces Françaises qui se sont attaquées à un genre que l’on pensait réservé aux écrivains mâles. Avec un succès croissant qui n’en finit pas de la surprendre.

Le Festin de l’araignée

Fin de parcours

L' Etoile du temple

Maud Tabachnik est venue à l’écriture la cinquantaine passée. Kinésithérapeute et ostéopathe, elle a dû arrêter d’exercer après une intervention chirurgicale. Elle s’est mise à écrire et, à peine six ans et six récits plus tard, son livre le plus connu Le Festin de l’araignée, a dépassé les 12 000 exemplaires. Ce livre met en scène une enquêtrice homosexuelle à la recherche d’un psychopathe dans un coin paumé des États-Unis, un pays dans lequel elle situe la plupart de ses polars (Un été pourri, La Mort quelque part). fascinée par « le déclic qui transforme quelqu’un en meurtrier », elle aime le polar psychologique où le meurtre ne sert que de révélateur. Dans Fin de parcours et L’Étoile du temple, elle élargit son registre. Fin de parcours est une série de nouvelles ayant comme fil conducteur le meurtre au sein de la famille. Pour Maud Tabachnik, le ver est dans le fruit dès le plus jeune âge et on pourra précisément lui reprocher une certaine lourdeur de l’illustration thématique malgré l’efficacité d’un style simple et direct. L’Étoile du temple est un polar historique situé à Troyes, au Moyen Âge. Un essai pour cet écrivain qui évoque dans ce récit les premières persécutions des Juifs en France, en arrière-plan d’une enquête sur le meurtre d’un diamantaire. Elle quitte le noir pour le récit édifiant. Le sujet est pour elle très sensible, elle s’en explique.

La première question va vous énerver. On a beaucoup parler à votre sujet de polar féminin, qu’en pensez-vous ?
Ça y est, je suis énervée… (rires). Cette question est posée dans un pays où les femmes n’ont pas eu beaucoup de place et cette émergence semble étonner. Mais depuis 1920, il y a eu 150 auteurs féminins de romans policiers. Soit elles prenaient un pseudonyme masculin soit la critique les ignorait totalement. Ce n’est pas un phénomène nouveau, cela ne date pas de 1970.

Pourquoi situer la plupart de vos romans aux États-Unis ?
J’ai choisi l’Amérique parce que c’est un pays où tout peut arriver. C’est la plus grande démocratie du monde mais en même temps, vous avez des îlots de retardataires qui sont étonnants. Il y a aussi une dimension géographique qui me permet d’avoir un souffle que je n’aurais pas ici. Le serial killer est vraiment une spécialité américaine. On y vient quand même en Europe, on commence à ratrapper le temps perdu (rires) mais pas de la même manière.

Dans votre recueil de nouvelles, vous situez surtout le meurtre dans la famille…
J’ai écrit ces nouvelles en revenant d’un service civil dans l’armée israélienne en 91 pendant la guerre du Golfe. Je me suis dit que si l’on arrive adulte aussi abruti, ça doit commencer très tôt. Et je me suis rendue compte qu’au sein des familles il y avait ces mesquineries, ces jalousies, ces haines… On est en fait préparé dès l’enfance et le cadre familial est un endroit privilégié pour devenir ce que l’on sera plus tard.

Vous vous situez en décalage d’un...

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