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Premiers romans La lumière du deuil

novembre 1997 | Le Matricule des Anges n°21 | par Thierry Guichard

La Lumière du deuil

Premier récit d’un poète prosateur. Dominique Sampiero dessine là le portrait d’une vieille dame, entre folie et mort dans le pays de Flandres. La phrase est travaillée comme un vers, les images font relief. On sent une foi immense en la littérature, en ce qu’elle peut sauver de l’oubli, en sa faculté de redonner une dignité. Mais le récit s’englue dans un prosélytisme agaçant. Si la vielle dame parle à la lumière et aux oiseaux, c’est qu’elle est, en quelque sorte, une sainte. À trop vouloir élever vers les cieux son personnage, Sampiero nous inonde de trop bons sentiments et lorsqu’il se met à la place de son héroïne au moment de la mort, on admire la part d’amour que révèle le texte, mais l’on n’y croit pas.Pour autant, le récit charrie son lot de trouvailles et la langue qui y coule est celle, assurément, d’un véritable poète.
La Lumière du deuil Dominique Sampiero
Verdier60 pages, 64 FF

La lumière du deuil Par Thierry Guichard
Le Matricule des Anges n°21 , novembre 1997.