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Entretiens Des milliers d’amis

janvier 1998 | Le Matricule des Anges n°22 | par Thierry Guichard

Ironiques et tendres souvent, les récits de Pierre Autin-Grenier balaient un quotidien enchanté et tissent, par les mots, les liens de la fraternité.

Toute une vie bien ratée

Toute une vie bien ratée

Toute une vie bien ratée

Une histoire Vol.1, Je ne suis pas un héros

Quand Pierre Autin-Grenier n’écrit pas de courts récits aux titres résolument conquérants (Je ne suis pas un héros ou Toute une vie bien ratée), on a quelque chance de le rencontrer au bar des glaces devant un verre de blanc. L’écrivain aime qu’on le précise : d’abord parce qu’il ne rechigne pas à l’idée de recevoir la visite de ses lecteurs et ensuite parce qu’il imagine qu’une citation dans la presse de son bar favori accentuera la générosité du patron à son égard. On sait, ici, qu’il est écrivain ; entendez : c’est un original.
L’homme inspire immédiatement la sympathie mais ce qui rend spontanés les gestes d’affection vient directement de ses livres. Après les avoir lus et sans qu’il le sache, Pierre Autin-Grenier devient l’ami de son lecteur. Ce n’est pas la moindre qualité de cette littérature qui sous une apparente modestie, bâtit tout un monde dont les arpenteurs sont humainement proches. On comprend dès lors cette sorte de confrérie qui regroupe, silencieusement, les amoureux anonymes de P.A.G. et ceux des écrivains proches comme Jean-Pierre Georges, François de Cornière ou Georges Louis Godeau.

Vous titrez votre livre Toute une vie bien ratée, vous l’ouvrez par cette dédicace : « Ce livre est pour distraire MUSIC, l’ami fidèle, le camarade enchanteur, mon chien » et, le premier texte est intitulé Je n’ai pas grand chose à dire en ce moment. Croyez-vous, avec ça, être autorisé à vous plaindre de n’avoir pas beaucoup de lecteurs ?
J’aime bien dédié un bouquin. Jamais à Aline (sa femme et une excellente cuisinière, ndlr), parce qu’on vit ensemble. Là, je me suis dit que j’allais le dédier à mon chien. Je n’aurais pas dû, maintenant, il est intenable, il joue les stars. Il est même devenu la vedette d’un article paru dans Télérama.
Pour le choix du titre du premier texte, je ne savais pas quoi mettre.
Mais dans le titre du livre, il y a le « bien ». Ça compte. Moi, j’estime que je n’ai rien fait dans toute ma vie, mais il ne faut pas exagérer non plus. Quand tu prends notre société, d’un côté, bien rater sa vie, c’est pas mal. Moi, je m’estime plus important que Dassault qui vient de vendre des Mirage. Mais je ne vais pas aller le dire partout.
Et puis, les lecteurs, il n’y en a pas trente millions. Sinon, le Front national ne ferait pas 15%.

Vous écrivez votre différence donc. C’est une sorte d’engagement, de contre-modèle ?
Oui. L’écriture a toujours été soit un refuge, soit une échappatoire, soit une libération. Je n’écris jamais pour faire un tract ou défendre une cause. Mais en même temps, il m’est impossible d’écrire le ciel est bleu, la mer est verte et il y a des Mercedes garées devant le casino.

Vous rejetez le roman, comme genre ?
Je ne dis pas que je ne ferai jamais un roman. Quand j’ai fini d’écrire Les Radis bleus (Ed. Le Dé bleu), je me suis rendu compte que je me mettais à écrire des textes plus longs qui ont donné finalement Je ne suis pas...

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