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Revue Le monde en revue

octobre 1999 | Le Matricule des Anges n°28 | par Thierry Guichard

Suite et fin des rencontres de Besançon qui lors de Revues en vue en juin dernier nous ont proposé cinq débats avec des revuistes et un débat avec des professionnels du livre.

Excusé, Michel Deguy pour la revue Po&sie s’est fait remplacer par Olivier Apert venu également présenter le travail de L’Odyssée. Gérard Augustin, lui, a pris un poids important dans le comité de Digraphe dirigée par Jean Ristat. Ses interventions, après deux jours de débats polémiques auront eu le mérite de détendre l’atmosphère. Henri Poncet, le directeur des éditions Comp’act et de la revue La Polygraphe est toujours prompt à dénoncer les conditions de vie de la petite édition.

Comment vous situez-vous aujourd’hui dans le paysage littéraire ?
Gérard Augustin - Digraphe - Digraphe a eu une vie assez mouvementée et changé quatre fois d’éditeurs (Galilée, Flammarion, Messidor, Mercure de France) et est maintenant indépendante. C’est Derrida qui m’a fait connaître Digraphe où je suis entré en 78. À l’époque il s’agissait d’aller à l’encontre des concepts classiques de la littérature, refuser la séparation entre la raison et les sens, de passer d’un genre à l’autre. C’est ainsi qu’on essaie de le faire à nouveau. Entre temps, il (Digraphe, ndlr) a beaucoup changé… Il y avait une pensée militante, Jean Ristat est membre du Parti communiste, et donc il y a eu une période de combat contre l’État, contre la droite, contre la marchandisation. J’essaie de donner une structure : retourner à la découverte des jeunes talents, redonner une dimension philosophique. Je viens de faire un numéro (N°85) qui explore le mythe. Il y a Jesper Svendro qui est un helléniste suédois extraordinaire, grand poète, Nanos Valaoritis, Siegfreid Plümper-Hüttenbrink qui écrit les pensées d’un flâneur, il y a Falempin qui écrit des textes dans une sorte de gongorisme, avec une réflexion constante sur Alcina de Haendel. Il n’y a pas un texte qu’on peut classer. Avec toujours la pensée, la littérature, la poésie. L’idéal de Digraphe c’est créer de la littérature, accueillir ce que les éditeurs rejettent par tous les moyens : la littérature.
Olivier Apert - L’Odyssée - L’Odyssée est une revue jeune, qui n’a que trois numéros, dont le N°1 n’a jamais vu le jour… L’édito du N°3 est une prise de position à l’égard de certaines revues qui posent en fronton une sorte de position concernant la littérature. Notre réponse, c’est « allons plutôt chercher du côté des textes où de l’impur, par exemple, peut surgir ». À mon avis, il n’y a jamais eu de dichotomie entre pensée et poésie, je pense même que le poème est la forme accomplie de la pensée.
Aujourd’hui, nombre de positions théoriques se reposent sur un oubli des avant-gardes. On fait surgir des types d’écriture qui se posent comme à l’extrême pointe de l’avant-garde dans un parfait oubli de ce qui s’est fait des années cinquante (futurismes italien et soviétique) jusqu’au lettrisme et il y a pas mal de discours qui semblent découvrir le concept d’avant-garde alors que le concept d’avant-garde est en train de devenir l’académisme le plus absolu.
Henri Poncet, la création de La Polygraphe...

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