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Entretiens Un art du partage

janvier 2003 | Le Matricule des Anges n°42 | par Marc Blanchet

Poète, mais aussi romancier et auteur pour le théâtre, Jean-Pierre Siméon livre avec son recueil Fresque peinte sur un mur obscur le nouveau volet d’une quête sensuelle jamais séparée du monde.

Fresque peinte sur un mur obscur

Né à Paris en 1950, Jean-Pierre Siméon est un auteur totalement engagé dans l’expérience poétique. Depuis ses premières publications chez Rougerie, et sa rencontre avec son fidèle éditeur Cheyne (chez lequel il dirige avec Jean-Marie Barnaud la collection « Grands fonds »), Jean-Pierre Siméon a imposé une œuvre poétique forte, à l’écart des courants, d’un lyrisme immédiat dont les fondations s’établissent sur des notions d’humanité et de fraternité qui ne semblent pas fortuites. Depuis quelques années, cette œuvre, qui comprend aussi plusieurs ouvrages pour la jeunesse, s’est ouverte à d’autres aspects de la création littéraire : des romans et des pièces de théâtre. Jean-Pierre Siméon est auteur invité et « conseiller en poésie » auprès du metteur en scène Christian Schiaretti au CDN de Reims. Il poursuivra cette activité en 2003 au TNP de Villeurbanne. De plus, last but not least, Jean-Pierre Siméon dirige une manifestation nationale autant célébrée que décriée : Le Printemps des poètes.
L’accord entre vie et œuvre est ici pleinement atteint. Jean-Pierre Siméon a sa propre écriture poétique, lyrique, sensuelle, presque fiévreuse, et une capacité de tolérance à l’inverse du niveau zéro : aucun dogme ni esprit de chapelle pour concevoir l’action du Printemps des poètes. C’est peut-être son passé de pédagogue qui l’aide : professeur à l’École Normale (IUFM aujourd’hui), Jean-Pierre Siméon a énormément œuvré en théorie et en pratique pour amener la poésie auprès des enseignants. Dans ce type d’exercice, qu’il poursuit encore en partageant son temps entre Paris et Clermont-Ferrand, sa ville d’origine, il n’éprouve pas de besoin de sédentarisation des poètes : faire connaître Prigent, Bonnefoy ou Prévert relève de la même exigence. Et sûrement du même enthousiasme.
Cette attention, cette délicatesse, Jean-Pierre Siméon les incarne aussi dans sa poésie, sans angélisme ni affabilité. Son nouveau recueil Fresque peinte sur un mur obscur témoigne d’une âpreté, d’une violence retenue qui permet au moindre souffle amoureux de prendre toute sa dimension, sans ignorer qu’il peut s’éteindre de la folie du monde extérieur. Et pourtant, là aussi, il ne faut rien séparer : la folie des hommes peut être connue, appréhendée à partir de ce sentiment amoureux, quitte à chanceler comme un homme ivre suite aux coups reçus, qui viennent autant de l’injustice que du goût du pouvoir de certains : « Tes mains sont le premier poème/ celui qui défroisse et apaise/ quand mon pas mal tenu/ parvient jusqu’au matin/ et vacille/ sur le sol flou de l’univers// premier poème/ où l’on pressent la chaleur qui guérirait/ et soudain l’on vacille/ heurté par le vent/ et sa question enfiévrée// premier poème encore/ fruit cassé par la dent/ pour que la saveur advienne/ d’une eau dénouée// et l’on sait trop soudain/ ce que l’on quitte// ce sont tes mains précises/ qui versent le matin ».
Le Sentiment du monde est un autre livre de Jean-Pierre Siméon : c’est bien ce...

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