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Éditeur Obsidiane, la poésie incarnée

mars 2004 | Le Matricule des Anges n°51 | par Thierry Guichard

Poète et éditeur depuis vingt-cinq ans, François Boddaert défend la « nécessaire nécessité » de la poésie et l’illustre en y mêlant un bel art de vivre. Ce qui fait de lui un observateur de qualité.

C’est dans la profonde campagne icaunaise, non loin de Villeneuve-sur-Yonne et sa gare fantôme, que François Boddaert a élu domicile. Créée il y a maintenant un quart de siècle, Obsidiane trouve une image adéquate dans la maison où l’éditeur nous accueille. L’homme y a laissé son empreinte, ayant monté dans la cuisine une cheminée où crépite un bois sec ; aménagé dehors une annexe pour héberger les poètes qui passent… C’est quasiment l’illustration d’une poésie qu’Obsidiane et la revue Le Mâche-Laurier défendent : une écriture engagée dans la vie, en phase directe avec les éléments (les pierres de la cheminée, le bois, la terre où se fait le vin joyeux servi à cette table). Une poésie du vers en prise avec la réalité humaine.
Poète lui-même, revuiste (Obsidiane fut d’abord une revue fondée avec Gilles Ortlieb et Le Mâche-Laurier s’est vu adjoindre l’an dernier une petite sœur : Agotem consacrée aux poètes étrangers ayant fait le choix d’écrire en français), François Boddaert a aussi fondé, avec quelques amis, Hélicon, une association de défense de l’édition de création où se retrouvent tous les métiers du livre.
Ancien arrière de l’équipe de rugby de Sens (d’où le goût du collectif ?), l’homme reste attentif à tout ce qui se produit dans le domaine de la poésie, qu’elle soit étrangère ou française. Le catalogue de la maison d’édition met en difficulté le quidam qui voudrait mettre une étiquette sur l’esthétique dominante des quelque deux cents titres publiés. On y trouve par exemple, dans les dernières parutions, aussi bien le vers lyrique d’un Pascal Commère, que la sécheresse étonnante et rythmée de Christine Bonduelle…

Si l’on devait peindre le paysage de la poésie contemporaine, on commencerait probablement par dessiner des archipels. L’archipel des lyriques, l’archipel des modernes, des oulipiens, des poètes du quotidien, de la poésie sonore, etc. Où placeriez-vous Obsidiane dans ce paysage ?
C’est une question qu’on me pose depuis vingt-cinq ans sans que j’aie jamais pu y apporter une réponse. Pour moi, la poésie c’est des vers. Après, c’est vrai des poètes que je publie comme Jean-Baptiste de Seynes, Marie-Claire Bancquart, Bruno Grégoire, Gérard Cartier ou Nimrod, n’ont pas grand-chose à voir les uns avec les autres. Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas un éditeur de la neutralité. Le poème se doit d’être le témoignage d’une vie.

Ce que vous appelez la neutralité c’est la voie prise par les modernes après les années 70 ?
Oui, la neutralité est représentée par toute une partie de la production de P.O.L.

Mais Bouche entre deux de Christine Bonduelle que vous publiez n’aurait-il pas sa place aussi chez un éditeur comme P.O.L ?
Probablement. Mais il s’agit quand même d’une poésie des éléments : l’eau, la mer. C’est une poésie de l’oreille. On entend des plongeons, le « plouf » et le vent aussi. C’est une poésie élémentaire qui témoigne d’une pratique de l’existence....

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