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Dossier Jean-Loup Trassard
En terres étrangères

juin 2004 | Le Matricule des Anges n°54 | par Thierry Guichard

Dans la grande maison familiale, une pièce est consacrée aux livres. Pas exclusivement : au centre de celle-ci, trône une table de ping-pong qui aura vu des matches acharnés opposer notre hôte à son ami Michel Chaillou. Mais les livres tout autour sont plutôt ceux des enfants. Il faut se rendre dans la pièce qui jouxte la chambre de Jean-Loup Trassard pour accéder à sa véritable bibliothèque, aux dimensions plus modestes : un pan de mur et deux armoires qui contiennent notamment, l’une des albums de jeunesse du père Castor lus pendant la guerre et l’autre les livres de l’auteur.
La visite commence comme il se doit par les Anciens : Ovide et les agronomes latins, Paladius, Pline, et certains rassemblés en un gros volume relié (Caton, Varron, Columelle) constituent une lecture de plaisir et de documentation « pour faire le rapprochement entre les Latins et la Mayenne d’aujourd’hui ». La littérature latine et grecque prend pas mal de place et La Guerre des Gaules a été beaucoup lu comme les traités sur la mythologie ou le Phèdre de Platon « que j’adore ».
La Russie règne sur tout un rayon : Biély, Gontcharov surtout, Bounine aussi cohabitent avec Leskov et Tchekhov aux côtés de L’Histoire de la Russie « lu avant de partir en Russie ». Tynianov et son Mort du vizir-Moukhtar « absolument formidable » s’appuient sur Mandelstam bien que la poésie « n’a jamais été très importante pour moi. Un poète est proche du cœur : Milosz le Lituanien, Oscar Milosz. »
Parmi ses livres préférés, Trassard cite Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry ainsi que sa nouvelle Écoute notre voix, ô seigneur ou Sombre comme la tombe où repose mon ami, des Nabokov, Guimares Rosa, Arno Schmidt, Gadda, Juan Benet. Et alors « le dieu », c’est Faulkner : « il n’y a rien au-dessus pour moi ». Et de citer, outre Tandis que j’agonise, Les Larrons. « Des livres peu connus qui sont Le Domaine et Le Hameau m’ont un peu marqué quand j’ai écrit La Déménagerie. Cette litanie paysanne qui raconte, qui raconte tout ce qui s’est passé. Qui raconte ! Voilà, je me dis : on a quelque chose à raconter alors on le raconte. Si ça n’intéresse pas le lecteur, il n’a qu’à lire autre chose ».

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