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Poches La cour des mystères

mars 2005 | Le Matricule des Anges n°61 | par Thierry Guichard

Le Crime de l’hôtel Saint-Florentin

Les cinquièmes aventures de Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet en 1774, confirment la qualité de cette série de Jean-François Parot. Au-delà de l’intrigue (le meurtre étrange d’une jolie domestique chez un ministre du roi), ce nouvel opus joue merveilleusement des talents de son auteur. D’abord, la fiction historique s’ancre naturellement dans un univers parfaitement reconstitué : les rues de Paris, les mœurs de l’époque, la vie sociale sont rendues sans artifices, dans le mouvement même d’une écriture qui aime les descriptions. On entre donc de plain-pied dans la première année de règne de Louis XVI. Ensuite, Jean-François Parot, diplomate, maîtrise remarquablement les rouages du pouvoir. Les aventures de son héros mêlent les affaires de police à l’espionnage, le crime aux intrigues de cours. La réussite du commissaire tient autant à ses analyses scientifiques qu’à son maniement du discours qui lui permet de déjouer les pièges des courtisans. On se régale d’autant plus à le suivre que l’auteur ne rechigne pas à poser devant son héros quelques plats prodigieux dont la recette est donnée dans le texte. Si avec ce Crime de l’hôtel Saint-Florentin, on bâfre moins que dans la précédente enquête, on retrouve toutefois l’éclat de l’amitié qui unit les honnêtes hommes autour de plats roboratifs. S’ajoute à cela le bonheur d’une langue qui ranime les élégances rhétoriques du grand siècle. D’un livre l’autre, les histoires de Nicolas Le Floch tressent la grande Histoire et font du héros, un merveilleux guide dans le XVIIIe siècle français. On a hâte de retrouver Nicolas, son fils Louis, leurs amis et leurs ennemis dans une sixième aventure. Et retrouver la truculence de ce Paris-là.

Le Crime de l’hôtel Saint-Florentin
de Jean-François Parot
10/18 (« Grands détectives »), 396 pages, 7,80

La cour des mystères Par Thierry Guichard
Le Matricule des Anges n°61 , mars 2005.