La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Éditeur Mélange des arts

juin 2007 | Le Matricule des Anges n°84 | par Lise Beninca

Voilà trois ans, Sophie Giraud a fait germer une cellule Livres au sein du label musical Naïve. Elle y cultive des livres énergiques et colorés, allant de la jeunesse à la littérature, en passant par les beaux livres, et sans forcément s’arrêter à la musique.

C’est dans de petits bureaux au dernier étage de la maison de disques Naïve que Sophie Giraud a installé son équipe de quatre personnes. Si elle espère avoir un jour des locaux un peu plus grands, elle souhaite conserver la taille humaine de sa structure, qui semble avoir trouvé ainsi son rythme de croisière. À l’abri de la maison Naïve, elle n’a pas trop d’inquiétudes côté financier, mais doit tout de même faire en sorte d’équilibrer ses comptes et fournir un investissement personnel conséquent. « Il faut être tous les jours à 150 %… »
L’aventure Naïve Livres a commencé par l’édition en coffret livre-disque d’une « version détonante » de Pierre et le Loup racontée par Tom Novembre et illustrée par Bono. C’était à l’automne 2004. Depuis, Sophie Giraud a édité des livres illustrés, des biographies, des essais et créé plusieurs collections de littérature. Un catalogue éclectique, qui met en avant la pop culture et témoigne d’une belle énergie. Le lien à la musique, outre quelques ouvrages spécialisés, se fait au travers de la collection « Naïve sessions » qui exploite les rapports musique-littérature selon tous les axes possibles : la musique comme reflet de la société, le rapport à une icône, la formation du féminisme… Une sorte d’interrogation sur cette forme d’expression et l’impact qu’elle peut avoir sur les autres arts. Une façon aussi de renouveler ce qui se passe autour de la musique, en évitant soigneusement les textes « barbants » pour spécialistes.
En parallèle, la collection « Naïve fictions », qui présente de la littérature française ou étrangère, se développe peu à peu, autour de deux auteurs phares : Mitch Cullin, dont le roman Tideland a été adapté au cinéma par Tim Burton, et Chuck Klosterman, « une sorte de Woody Allen de la pop culture ».
La maison défend aussi une certaine forme d’engagement, en publiant des textes comme La Géographie du danger de Hamid Skif, récit d’un sans-papiers, ou Révolte consommée de Joseph Heath et Andrew Potter, qui décrypte la récupération de la contre-culture par le capitalisme.
Naïve Livres se veut avant tout une plateforme de travail et d’expression : photographie, cinéma, littérature… tous les moyens sont bons.

Est-ce vous qui avez eu l’idée de créer une cellule livres chez Naïve ?
Patrick Zelnik, qui dirige Naïve Disques, a toujours été intéressé par le monde du livre. Il a des parts dans Actes Sud, par exemple. Il avait depuis longtemps l’idée de créer une maison d’édition. Cela m’intéressait aussi de le faire au sein d’une maison de disques, je trouvais que c’était une façon de se décaler un peu de l’édition classique et de faire intervenir d’autres formes artistiques qui pouvaient générer une approche différente de la fiction et d’autres domaines. J’avais connu Patrick Zelnik à l’occasion d’un projet, on s’était revus plusieurs fois, j’étais chez Albin Michel à l’époque et il habitait tout près. À un moment donné, on a trouvé la formule qui allait...

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

LMDA papier n°84
6,50 
LMDA PDF n°84
4,00