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Nantes Les Voix périphériques

janvier 2009 | Le Matricule des Anges n°99 | par Thierry Guichard

Il ne semble rien manquer au tissu littéraire de Nantes pour faire de la cité l’une des plus dynamiques de France. Auteurs, éditeurs, libraires peuvent compter sur des structures devenues institutionnelles comme le Lieu Unique ou La Maison de la Poésie. Mais, dans cette ville où les chantiers ne manquent pas, le cœur de la vie littéraire semble se contenter de battre à l’écart des autres disciplines culturelles. Peut-être parce que la littérature se laisse moins instrumentaliser que les arts vivants ?.

On pense Jules Verne ou l’on pense Royal de Luxe. On pense aux folles journées qui marient durant quelques jours chaque année Nantes à un compositeur (et ce sera Bach à la fin de ce mois-ci) et on pense aux défuntes Allumées qui accrochaient durant six nuits le mot « movida » aux berges de la Loire. Il est peu de villes en France qui associent si facilement la politique et la culture au point qu’on ne sache pas exactement laquelle est garante de l’autre.
Pour le visiteur étranger qui vient ici pour la première fois, tel cet écrivain néerlandais invité en novembre dernier au festival Impressions d’Europe, deux Nantes au moins se chevauchent. D’une part le Nantes historique qui colle sur ses cartes postales les murs du château des ducs de Bretagne duquel partent des rues étroites et pavées. Et il y a le Nantes moderne que symbolise l’île de Nantes, immense chantier sur la Loire où les Grandes Machines attirent les touristes. Ce sont des automates géants dont l’incontournable éléphant sur lequel une trentaine de passagers peuvent prendre place pour une ballade à l’ombre de Jules Verne. Ce Grand Barnum signe un vecteur de communication autrement plus efficace que n’importe quelle manifestation littéraire, symbolisant ainsi cette ère de la modernité qui place la communication au sommet de tous les arts. Les anneaux de Buren (voir photo de couverture) à travers lesquels on peut voir le musée Jules-Verne sont un autre exemple du mariage ostentatoire entre le passé et l’avenir de la ville.
L’île de Nantes, à elle seule, condense la métamorphose de la sixième ville de France : ce territoire qui divise la Loire en deux accueillit à la fin du XIXe siècle l’expansion industrielle de la ville, puis les chantiers portuaires. La fin des chantiers navals en 1987 a clos l’ère industrielle de l’île. Les friches industrielles ont alors accueilli les grapheurs et les teuffeurs qui ont investi les lieux, porteurs d’une culture alternative en plein cœur géographique de la ville. En 1998, la Communauté Urbaine de Nantes a décidé de faire du quartier un grand centre économique, administratif, de formation et de vie lançant dès lors une des plus grandes rénovations urbaines d’Europe. Jean Nouvel y a bâti un Palais de Justice où le métal, noir, fait référence au passé industriel des lieux. En attendant les grands médias, la nouvelle école d’architecture s’apprête à y ouvrir ses portes ainsi que, plus tard, celle des Beaux-Arts.

Lire à LU

À l’échelle d’un tel chantier, le livre et plus encore l’activité littéraire présentent des budgets moléculaires. Cette dernière bénéficie toutefois d’un espace d’accueil incontournable : le Lieu Unique. Ce couteau suisse de la culture s’est érigé entre les murs de l’ancienne biscuiterie Lu (où étaient fabriqués les petits Lu). Si la tour, désormais légendaire en ce qu’elle fait office de logo, a été restaurée en 1998, le bâtiment laisse apparaître l’état de friche que le centre d’art a...

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