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Événement & Grand Fonds L’épellation du monde

juin 2011 | Le Matricule des Anges n°124 | par Richard Blin

Quatre nouveaux titres de Peter Handke pour découvrir une singulière façon de regarder le monde, et saisir une écriture cherchant à concurrencer l’évidence et la présence du réel.

Hier en chemin : Carnets, novembre 1987-juillet 1990

Kali : Une histoire d’avant-hiver

Les Couscous de Velika Hoca

Penseur de l’instantané, Peter Handke est un homme en état de veille permanent, qui écrit le plus souvent dehors, au vent, au soleil ou en forêt. L’air, l’espace, le silence lui sont indispensables pour sentir le monde car il a fait de la sensation, de la primitivité de la sensibilité, un mode d’approche de la réalité, et le substrat même de son écriture. Très prolixe – récits, romans, essais, pièces de théâtre, scénarios, traductions (Bove, Char, Modiano, Ponge…), il est aujourd’hui l’un des écrivains européens les plus importants.
Né sans père en 1942, d’une mère appartenant à la minorité slovène de Carinthie (Autriche), puis reconnu par le mari de cette dernière, Peter Handke vécut une partie de son enfance à Berlin-Est, puis en internat (« Être livré à l’internat, ce fut comme être scalpé »). Puis ce seront des études de droit mais c’est surtout l’écriture qui l’intéresse. 1966 verra paraître son premier roman – Les Frelons – et sa première pièce : Outrage au public. Depuis, il n’a cessé d’écrire.
Les quatre titres qu’il nous propose aujourd’hui sont exemplaires de sa démarche : regarder, écouter, sentir ; se rappeler, questionner. Des livres traversés, sinon portés, par les fluctuations du monde : pas de vérité ici mais un plaidoyer pour l’humain et un mode de relation au monde et aux autres qui passe par la capacité à être avec, quitte à prendre à rebrousse-poil bien des doxas établies. On se souvient que, nostalgique de la Yougoslavie d’antan, et arguant du fait que la réalité des Balkans était plus complexe que ne le croyaient les Occidentaux, Handke s’est battu pour une approche et une appréciation moins partisane du peuple serbe, dénonçant – aux côtés de sa compatriote Elfriede Jelinek et de l’Allemand W.G. Sebald – les bombardements de la Serbie par l’OTAN. On sait aussi qu’il sera classé infréquentable après avoir été s’incliner sur la tombe de Milosevic – un geste qui conduira la Comédie-Française à déprogrammer, en 2006, une de ses pièces. L‘occasion est donc rêvée, aujourd’hui, de revenir au texte, de suivre Handke dans son exploration poétique du monde, son rapport aux lieux et aux périphéries ; de le (re)découvrir aussi dans sa vérité d’errant, lui qui vécut à Paris, en Allemagne, à Clamart, à Meudon, à Salzbourg avant de se fixer, en 1990, à Chaville, dans les Hauts-de-Seine.

Tout se passe, dans cette marche vers le monde stérile d’une montagne de sel, comme si chaque acte était la traduction théâtrale de ce que chaque personnage pense et sent.
C’est par les Carnets qu’il faut commencer : un ensemble de notations, de réflexions, de croquis instantanés, consignés entre 1987 et 1990, une époque où, sans domicile fixe, il était toujours en chemin, arpentant la France, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la Grèce, le Japon. Des Carnets qui sont à la fois l’atelier et le vivier de l’œuvre, et où se met en place la voix qui sera celle des récits. Un livre de plein-vent où se distille une sorte...

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