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Dossier Alexandre Vialatte
Un imaginaire poétique

juillet 2017 | Le Matricule des Anges n°185 | par Didier Garcia

Spécialiste d’Albert Cohen et des évolutions de la fiction au cours des XXe et XXIe siècles, l’universitaire Alain Schaffner nous guide dans l’univers surprenant des romans d’Alexandre Vialatte.

Avec seulement trois romans publiés de son vivant (auxquels il convient d’ajouter une petite dizaine de romans posthumes), peut-on réellement parler d’œuvre romanesque pour Alexandre Vialatte ?
Tout dépend de ce qu’on appelle une œuvre, et ce qu’on appelle « romans ». Seuls trois romans ont en effet été publiés par Vialatte de son vivant (Battling le ténébreux en 1928, Le Fidèle Berger en 1942 et Les Fruits du Congo en 1951) : « Je reste dégoûté de tous mes manuscrits commencés, presque achevés », écrivait-il à Henri Pourrat en 1939. Vialatte commence par écrire des débuts et des fins et il peine ensuite à remplir l’intervalle, ce qui explique qu’on ait retrouvé de nombreux textes certes inachevés mais pourtant terminés dans les manuscrits de Vialatte, et qu’on ait pu les publier tels quels. On pourrait dire de lui ce que Luc de Capri, un de ses personnages, dit du peintre Paul Roturier dans Camille et les grands hommes  : « La mort lui va bien : c’est un posthume… »
En 2001, je dénombrais onze « romans » de Vialatte, aujourd’hui on pourrait aller jusqu’à treize avec Fred et Bérénice ou Le Cri du canard bleu qui ont été publiés depuis. Mais ces deux derniers textes sont vraiment très fragmentaires et leur unité est problématique.
Cela dit, un seul grand roman comme Les Fruits du Congo suffit à faire un romancier. On ne connaît Laclos que pour Les Liaisons dangereuses et Lampedusa n’a guère écrit que Le Guépard. Comme le dit Vialatte dans ses chroniques : « Il peut tenir autant de peinture dans six pêches de Chardin que dans un tableau de bataille », et il ajoute : « la dimension d’une œuvre d’art ne dépend pas de la surface qu’elle couvre sur la toile mais des résonances qu’elle éveille ».

À l’exception du Fidèle Berger, ses fictions réservent une place de choix à l’enfance et à l’adolescence. Est-ce une clé pour entrer dans son œuvre ?
Incontestablement, l’adolescence fascine Vialatte d’abord pour des raisons affectives : c’est sans doute le moment où il a été le plus heureux dans sa vie, avant qu’il ne se blesse à l’œil et doive renoncer à l’École Navale et à ses rêves de vie aventureuse. Le vieux collège d’Ambert, qui n’existe plus aujourd’hui, est en quelque sorte le centre de gravité de l’univers de Vialatte. Et même dans Le Fidèle Berger, roman autobiographique qui raconte la descente aux enfers du brigadier Berger pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui sauve le personnage c’est le retour au pays et la remontée dans le temps vers les périodes heureuses de l’enfance et de l’adolescence. Le paradis enfantin est par ailleurs décrit dans un très beau récit qui s’appelle La Dame du Job et dont l’action se situe avant celle des Fruits du Congo.
Mais Vialatte s’intéresse surtout à l’adolescence comme à l’époque de la vie où tout est encore possible, où l’illusion prolifère et ne se distingue pas encore nettement de la réalité. L’adolescence est pour Vialatte l’âge de la rêverie artistique....

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