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Éditeur D’une rive à l’autre

mars 2018 | Le Matricule des Anges n°191 | par Catherine Simon

Fondées à Tunis et consacrées à la littérature de langue française, les éditions Elyzad cherchent à valoriser les échanges entre le Nord et le Sud. Un balcon pour le Maghreb, l’Afrique et le monde méditerranéen.

La meilleure situation familiale pour une femme arabe (…), la plus libre en tout cas dans ce système patriarcal, c’est veuve », assure la prénommée Tania, dans L’Esprit de famille, 77 positions libanaises. Ce recueil de témoignages, transcrits par François Beaune, inaugure la collection « Histoires vraies de Méditerranée », lancée fin février, à Tunis, par la maison d’édition Elyzad. Heureusement pour elle (et son époux), Elisabeth Daldoul, fondatrice et patronne d’Elyzad, n’est pas seulement une « femme arabe »…
Fille d’une Française et d’un Palestinien, l’éditrice, née à Nantes, a grandi à Dakar avant de s’installer à Tunis au milieu des livres : sa belle-mère a longtemps dirigé la librairie Clairefontaine, dans le centre de la capitale tunisienne. En 2005, à 40 ans passés, Elisabeth Daldoul se lance. La maison d’édition, qu’elle bâtit avec prudence et opiniâtreté, est à son image : ancrée au sud, ouverte aux autres, donnant la préférence aux romans et à la langue française, sans fermer la porte aux essais. Dans son catalogue, le romancier mauritanien Beyrouk (Le Tambour des larmes, prix Kourouma 2016, finaliste du prix de la littérature arabe de l’Institut du monde arabe) côtoie le poète tunisien Tahar Bekri, le nouvelliste palestinien Karim Kattan ou l’historienne française Michelle Perrot.
Élevée dans trois cultures – européenne, africaine et arabe –, la patronne d’Elyzad rêve de faire « voyager les livres du sud au nord, à l’est, à l’ouest ! et pas seulement du nord au sud ». Sept ans après la révolution de janvier 2011, qui a vu « dégager » le régime du président Zine El-Abidine Ben Ali – et s’envoler les ciseaux de la censure – diriger une maison d’édition à Tunis n’est pas une sinécure. Le contexte régional, guerre civile larvée en Libye, incertitudes politiques en Algérie, ajoutée à une dégradation accélérée de la situation économique en Tunisie, a de quoi rendre circonspect. Ce ne sont pourtant pas, dans ce si grand petit pays, les projets ni les talents qui manquent.
De passage à Paris, début février, à l’occasion du Maghreb des livres, Elisabeth Daldoul a répondu à nos questions.

Au premier trimestre de cette année 2018, vous publiez une saga moyen-orientale, œuvre d’un jeune professeur de lettres installé en France, Jadd Hilal, d’ascendance libano-palestinienne : Des ailes au loin est son premier roman – à paraître en mars. Plus surprenant, vous éditez François Beaune. Qu’est-ce que cet Auvergnat de Marseille est venu faire chez vous ?
Il y a quelques années, je suis tombée sur un vieux bouquin, Périple à travers les bars méditerranéens, paru dans les années 1930 et signé par un Tunisien, célèbre à l’époque, Ali Douaggi. J’avais trouvé le titre alléchant. L’idée aussi était belle : l’auteur nous promenait de ville en ville, de bar en bar, tout autour de la Méditerranée. Mais à la lecture, déception ! Le narrateur parlait de lui, plus que des gens et des lieux. Il n’empêche : cela m’a...

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