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Dossier Éric Pessan
Liberté tous azimuts

mai 2019 | Le Matricule des Anges n°203 | par Thierry Guichard

La littérature chevillée au corps, Éric Pessan s’affranchit en écrivant et libère, par la même occasion, l’écriture de tous ses carcans. Le mélange des genres conduit à un espace où vivre.

Il était chez lui et le lendemain à Lisieux, puis à Paris et le jour d’après à Nantes… La vie d’Éric Pessan se passant beaucoup dans les trains, on était convenu que l’entretien suivrait ses déplacements. Qu’il se déroulerait donc par envois successifs de courriers électroniques auxquels l’écrivain a répondu très vite, comme si l’urgence qu’il avait à publier était aussi une urgence à vivre.

Éric Pessan, vous publiez votre premier livre en 2001 et aujourd’hui votre bibliographie compte plus de cinquante livres. Comment expliquez-vous cette prolixité éditoriale ?
Il y a seize ans maintenant, j’ai fait le choix de démissionner de mon emploi, pour mettre l’écriture au centre de ma vie. J’avais obtenu une bourse du CNL, j’avais du temps que je ne voulais pas laisser inemployé. C’est sans doute mon côté paysan, je travaille beaucoup, je dors peu.
Et puis, en 2001 j’ai publié un roman et j’ai tout de suite été glissé dans la case romancier. Le théâtre et la poésie m’intéressent autant que le roman. J’ai toujours souhaité m’autoriser à passer d’un genre à l’autre : romans, théâtre, textes pour la jeunesse, récits, formes hybrides que l’on range dans la catégorie de la poésie. Je serais incapable d’enchaîner des textes de même nature. Ensuite, j’ai de la chance de trouver des éditeurs qui souhaitent publier mes textes, alors les livres s’enchaînent. Un jour, un éditeur m’a dit qu’il ne fallait pas encombrer le marché, qu’il fallait être raisonnable. J’ai l’impression de mener une vie très raisonnable, et s’il y a bien un endroit où je n’ai pas envie de l’être, c’est dans la littérature.

Au travail d’écrivain, s’ajoutent les ateliers d’écriture que vous menez et aussi une participation régulière et riche sur les réseaux sociaux (Moi, je suis quand même passé a d’ailleurs d’abord été écrit sur Twitter). Pas de vie possible hors l’écriture ?
J’écris depuis l’école primaire, je sais que je ne suis pas bon qu’à ça, j’ai travaillé dans le socioculturel, j’ai dirigé une radio associative, mais d’une certaine façon, oui : pas de vie possible sans écriture. Si je n’écris pas durant plusieurs semaines, je ressens un manque, physique.
L’animation d’ateliers d’écriture répond à une autre préoccupation : celle de la transmission. J’anime des ateliers avec des groupes « captifs » (des participants qui n’ont pas choisi de suivre un atelier, des collégiens, des lycéens par exemple), je suis là à ma juste place : offrir à autrui la possibilité d’écrire. Montrer que l’écriture peut être un objet de plaisir, de connaissance, d’expression pour n’importe qui. Ce sont pour moi des enjeux capitaux.
Les réseaux sociaux, une fois que l’on a compris leurs limites et addictions, sont aussi de bons laboratoires pour l’écriture : ils permettent de tester des choses immédiatement. La contrainte de la limitation des signes sur Twitter, par exemple. En ce moment, des posts épars sur Facebook font émerger le projet...

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