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Éditeur Les beaux sillages

juin 2020 | Le Matricule des Anges n°214 | par Philippe Savary

Entre poésie et prose, les éditions La Barque bâtissent un catalogue généreux, ouvert principalement aux traductions. Avec un esprit revuiste.

De quoi La Barque serait-elle le nom ? « Ah ! je m’y attendais… s’amuse Olivier Gallon. Sans pouvoir l’expliquer, il y a bien sûr Tarjei Vesaas [le grand auteur norvégien, auteur de La Barque le soir], mais aussi des films, La Nuit du chasseur en tête, avec cette magnifique séquence où les deux enfants s’échappent sur une barque simplement portée par le courant, jusqu’à ce qu’elle vienne buter sur une berge… » Littérature et cinéma, donc. Rembobinons. Il cite Rilke, « lu à 16 ans ». Choisit Jean-Luc Godard comme sujet de maîtrise lors de ses études d’arts plastiques à Rennes. Puis réalise, en tant que vidéaste, une dizaine de films (en hommage à Robert Walser, Josef Brodsky…). Olivier Gallon, 50 ans, marche sur deux pieds. La maison d’édition qu’il fonde en 2012, et la revue qu’il dirige, La Barque dans l’arbre. « Une revue, c’est une belle énergie, ça relance le désir de faire des livres ». La Barque publie en partie des proses de poètes (Ossip Mandelstam, Conrad Aiken, Tarjei Vesaas…) avec une curiosité affirmée pour les langues du monde (russe, italien, japonais, anglais, portugais…). Tsvetaeva côtoie Essénine, Amelia Rosselli ou Yi Sang. Le versant français représente, lui, un quart du catalogue. « C’est hélas plus difficile encore pour eux que pour les textes traduits, pour lesquels ça l’est déjà fortement. » Ce qui relie ses auteurs ? « Une plénitude entre la pensée et le sentiment. » Les ouvrages de La Barque sont de belle facture. À chaque livre son format. « Car la longueur d’un vers peut modifier le format du livre ».

Les éditions La Barque ont été créées dans l’élan de la revue éponyme que vous avez codirigée de 2006 à 2012. Quel rôle a joué cette revue (que vous avez d’ailleurs relancée) ? Un socle ? Un laboratoire ?
La revue La Barque fut pour moi une surprise – sérieuse surprise comme cela se dit, et un beau souci qui, au fur et à mesure, m’a porté là où je n’imaginais pas aller. Je n’avais pas du tout l’intention de devenir éditeur ; la revue, en ce domaine, a été un apprentissage dans son ensemble, tant du point de vue pratique (mise en page, etc.) que de celui de l’accueil des textes. L’idée que nous avions eue au départ avec un ami était de donner à lire des textes pour certains d’inconnus, d’oubliés, d’auteurs morts ou vivants, dans un partage le plus équilibré possible entre le français et la traduction, et surtout portés par une exigence qui relève du poème, ce, jusque dans la prose. Alors un socle assurément ; et un laboratoire si l’on considère l’expérimentation elle-même en tant que création, et non expérimentation de ce qui, s’étant présenté par avance, se trouverait vérifié ou contredit, mais qui bien plutôt, depuis la pratique qui en est faite, s’éprouve en se découvrant. Non thématique, non programmatique, relevant plus sûrement du montage des textes à l’intérieur d’un même numéro, soit une manière de les faire cohabiter, en considérant ce qui les rapproche ou les sépare, jusqu’à la...

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