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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Prose cession

    Lmda N°250 Deuxième ouvrage d’une trilogie, Les Fous sont des joueurs de flûte explore sans complaisance la rançon des traumatismes et l’emprise des hommes.
    Un premier roman chez Verdier avait permis à Emma Marsantes de faire la lourde confidence de l’inceste. Dans Les Fous sont des joueurs de flûte, c’est la suite de la biographie de son héroïne, Mia, que l’on lit. Elle a grandi, s’est mariée, a fait des enfants, a divorcé, retrouvé un amour sur lequel s’accumulent bientôt les nuages de schémas répétitifs… comme autant de rappels de la blessure...
  • L' Étoile de la mer

    Domaine étranger Les dépossédés d'Élias Khoury Dans un puissant roman d’apprentissage, l’écrivain libanais explore ce paradoxe douloureux : être exilé dans son propre pays. Nous ne connaissons que quelques bribes des histoires racontées, chaque histoire porte en elle des secrets et comporte de multiples facettes et, malgré de nombreuses tentatives, les romanciers demeurent incapables de la raconter de manière exhaustive ». Nul doute qu’Élias Khoury partage ce diagnostic, qu’il attribue à son narrateur, mais ce n’est pas là un constat d’échec, plutôt un défi à relever. Il lui faut donc près de 400 pages pour...
  • Nous autres icitte à l’île

    Domaine français Une Ithaque du Nord Retour à l’Isle-aux-Coudres, dont le grand documentariste Pierre Perrault fit le centre d’un monde qui n’est peut-être plus. Il n’y a guère plus d’un an, nous rendions compte avec une certaine ferveur de la réédition de Toutes isles de Pierre Perrault (1927-1999), grande figure québécoise du documentaire, l’un des inventeurs du « cinéma direct » aux côtés de Jean Rouch ou de Frederick Wiseman. À l’instar d’un Chris Marker, Pierre Perrault n’était toutefois pas seulement un homme d’images mais aussi un homme de mots, comme l’atteste cette reparution de Nous autres...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Magyd Cherfi

un auteur

Magyd Cherfi

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • Les Dés

    Domaine étranger Loup solitaire Comment devient-on terroriste ? C’est à cette question que tente de répondre, en un court roman d’apprentissage, Ahmet Altan. Il y a deux ans, Ahmet Altan, dans son superbe Madame Hayat (voir Lmda n°226), nous entraînait dans les pas de Fazil. Dans la Turquie d’Erdoğan, le jeune homme, tiraillé entre deux femmes, Madame Hayat (la vie, en turc) et la jeune Sila, voyait peu à peu les libertés se restreindre, la violence se faire de jour en jour plus présente, rendant la vie peu vivable, condamnant peut-être à l’exil ceux qui ne voulaient pas se résigner. Ahmet Altan,...
  • Cette condenserie

    Poésie Condenser, dit-elle Un choix de lettres, deux essais et des notes de voyage, par Lorine Niedecker, la « plus objectiviste des objectivistes » américaines. C’est en ouvrant en février 1931 le volume XXXVII, N°5, de Poetry, la grande revue moderniste, que Lorine Niedecker, encore sous influence de Pound et de l’imagisme, découvre cette « nouvelle constellation » de l’objectivisme américain. Le mot « Objectivists », au pluriel, orne le fronton de la revue et de son Pégase aux grandes ailes, il est suivi d’une liste parmi laquelle on lit les noms de Reznikoff, Williams, Rakosi, Oppen, Zukofsky,...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Intemporels
par Didier Garcia

La dame aux pigeons

Avec La Place du diamant, la Catalane Mercè Rodoreda raconte la destinée d’une femme banale durant les années noires du franquisme. Dans la réalité de Barcelone, la place du Diamant (plaça del Diamant pour les Catalans) se trouve dans le quartier de Gràcia, et plus précisément dans ce que l’on appelait jadis le quartier des bijoutiers. Dans celle du roman, elle est « une boîte vide faite de vieilles maisons avec le ciel pour couvercle », tout en étant le lieu où Natàlia, la protagoniste et narratrice du récit, rencontre Quimet un soir de bal. Le genre de rencontre qui décide de toute une vie. D’emblée, on n’éprouve guère d’empathie pour ce Quimet tombé on ne sait trop d’où, à la fois macho, jaloux et irascible....
Le Matricule des Anges n°188