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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Cours, camarade…

    Lmda N°251 L’agit-prop, des luttes, l’arnaque aux banques, la clandestinité : Allèssi Dell’Umbria retrace l’épopée urbaine d’Os Cangaceiros.
    Allèssi Dell’Umbria s’était fait remarquer en 2006 avec son Histoire universelle de Marseille (Agone), belle saisie de l’universel de la domination à partir du local. Échos du Mexique indien et rebelle (Rue des Cascades, 2010), R.I.P. Jacques Mesrine (Pepitas de calabaza, 2011), ou le récent Antimatrix (La Tempête, 2021), s’inscrivaient dans cette même ligne à laquelle ne déroge pas « Du fric...
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • Nous autres icitte à l’île

    Domaine français Une Ithaque du Nord Retour à l’Isle-aux-Coudres, dont le grand documentariste Pierre Perrault fit le centre d’un monde qui n’est peut-être plus. Il n’y a guère plus d’un an, nous rendions compte avec une certaine ferveur de la réédition de Toutes isles de Pierre Perrault (1927-1999), grande figure québécoise du documentaire, l’un des inventeurs du « cinéma direct » aux côtés de Jean Rouch ou de Frederick Wiseman. À l’instar d’un Chris Marker, Pierre Perrault n’était toutefois pas seulement un homme d’images mais aussi un homme de mots, comme l’atteste cette reparution de Nous autres...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Verre paradis

La libraire du bourg a reçu un exemplaire de l’ouvrage en exclusivité, début août. Elle l’a aimé et consent à le prêter à condition que ce partage demeure confidentiel. Pas un mot sur le livre avant sa sortie officielle : si cette faveur venait aux oreilles de l’éditeur, elle en prendrait pour son matricule (clin d’œil appuyé). Juré. On lira Panorama, le dernier roman de Lilia Hassaine en loucedé. Et craché, on n’en parlera à personne. Jusqu’à l’an passé, la jeune femme animait une chronique dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC. Sa mission consistait à « décrypter » l’actualité et...
Le Matricule des Anges n°246
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Arnaud Bikard *

Le Chevalier Paris et la Princesse Vienne d’Élia Lévita Rien ne me destinait a priori à traduire un roman de chevalerie, et sans doute encore moins un roman de chevalerie yiddish. Arthur, Charlemagne, le merveilleux, les inimitiés et alliances des familles seigneuriales n’ont pas exercé de charme particulier sur mon enfance. On a bien dû me dire, avant l’âge adulte, que mes grands-parents maternels connaissaient le yiddish (bien que, ne les ayant jamais entendus parler que le français, il m’est arrivé d’en douter) mais cette langue, associée dans mon imaginaire au judaïsme orthodoxe, à la grisaille polonaise, aux disparus de la Seconde Guerre...
Le Matricule des Anges n°248
  • Les Filles du chasseur d’ours

    Domaine étranger Au fin fond des bois Là où la terre se fond dans les eaux, écoutons la voix des Filles du chasseur d’ours s’élever, hurler, maudire, dans un roman sauvage. On y rencontre une forêt, l’ombre de l’ours, une chaumière abandonnée, sept filles à l’allure et au parfum d’ogresse, des trésors enterrés, une ville sous la neige, une narratrice comme une bonne fée. Et pourtant, Les Filles du chasseur d’ours n’a du conte que l’apparence, et tient les fées, bonnes ou mauvaises, très à distance. Ne serait-ce que par cette odeur qui se dégage de la troupe agitée des filles sauvageonnes et qui envahit chaque...
  • Voltes du miroir

    Poésie Au seuil des images Lyrique et habitée, la poésie du Cubain José Triana est une chambre aux échos ciselés qui convoque l’enfance et l’étonnement des sensations dans cette remarquable anthologie. Définir un auteur revient à trancher dans le vif de sa parole », dit dans sa préface la traductrice Alexandra Carrasco, également responsable du choix des poèmes rassemblés dans cette anthologie bilingue – survolant avec générosité une quinzaine de recueils – du Cubain José Triana (1931-2018), qui fut également un dramaturge renommé et souffrit, comme tant d’autres, les aléas politiques de son île natale. D’abord exilé en Espagne pour fuir...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Jour de colère

    Théâtre Le combat d'une activiste Deux anges provoquent et accompagnent la descente aux enfers d’une infirmière. En 2015, Mária Sándor, une infirmière d’un service de néonatalogie, décide d’alerter et de se battre contre le mauvais état du service de santé hongrois. Entre autres en incitant le personnel des hôpitaux à venir travailler en blouse noire. Elle deviendra très vite « l’infirmière en noir ». Soutenue au départ, applaudie, encouragée, son action est fortement combattue par le gouvernement et par certains médias, la pression augmente, ses...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Supporter les barbares

Princesse instruite de Constantinople, Anne Comnène fomenta un coup d’État et rédigea une impressionnante chronique du règne de son père l’empereur Alexis Ier. On n’avait pas eu l’occasion jusqu’ici d’accueillir en ces pages une princesse, originaire de Byzance en particulier. C’est la parution du dictionnaire consacré par Bruno Dumézil et son équipe aux Barbares (voir page 8) qui nous a ouvert l’esprit et l’appétit. Non qu’une pointe d’anthropophagie nous submerge, c’est bel et bien la personnalité d’Anne Comnène – on ne la confondra pas avec Marie-Anne Comnène (1887-1978), l’épouse romancière de Benjamin Crémieux. La personnalité de la princesse byzantine et l’intérêt de son écrit qui déborde lui aussi d’atouts séduisants. Née le 2 décembre...
Le Matricule des Anges n°176