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Le Matricule des Anges
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La rédaction Jacques Serena

Articles

Du pire que vrai Calaferte, je le lis tard, d’accortes bibliothécaires me le recommandent, j’atermoie, en général quand on me vante un auteur, au bout de dix lignes je me demande pour qui on m’a pris. Mais là, malgré la recommandation, j’accroche. Il faut dire que je tombe sur son Requiem des innocents. Une langue vivante, qui bouge encore, qui fait écho en moi, des mots qui touchent en plein. Un rythme, un ton, loin du beau verbe usé, usuellement primé, embaumé. Surtout, je flaire de l’authentique roman, même si en préface un ballot parle de témoignage, tente l’argument crétin de l’histoire vraie, ce...
avril 2015
Le Matricule des Anges n°162

Sale fenêtre

Jacques Serena nous a offert ce texte inédit. Sale fenêtre est, à l’origine,une version possible d’une fin de Lendemain de fête. Ceux qui n’ont pas encore lu ce roman seraient bien inspirés d’aller y voir… Une fois dans l’escalier il faut monter jusqu’en haut, l’escalier sombre et étroit. Ça dure longtemps. D’autant plus longtemps que je monte lentement, fatigué comme me voilà. En haut il n’y a pas de palier, la porte de la chambre est directement collée à la dernière marche. Je pousse la porte, et quand elle s’ouvre me reviennent toutes les autres fois où j’ai dû pousser cette porte. Mais les...
janvier 1998
Le Matricule des Anges n°22

Des plans sur la moquette – chronique

Le sens de la marche Je suis chez moi, dans mon jardin, fin d’après-midi, quand tout à coup Pauline débarque. Mon amie Pauline, jeune femme mais allure de fille, pas grande, bonnes joues, sauvage, domiciliée chez ses parents. Des années que je la connais, elle venait à mes premiers ateliers d’écriture sur Toulon et reviens dès qu’elle apprend que j’en refais dans le coin. Comme tout le monde aujourd’hui, elle a du mal à tenir le coup, à supporter les conditions, questionnaires, convocations, comptes à rendre, tout ce qui est à tout bout de champ imposé aux jeunes femmes dans son genre, sauf que chez elle...
novembre 2011
Le Matricule des Anges n°128

Du Jean-Michel Ribes

On entend de ces dialogues, de-ci, de-là, dans ce qu’on appelle les actualités, qui nous laissent rêveur. Qui nous font souvent nous dire que si on les entendait, non pas là, au milieu de journal de vingt heures, mais au beau milieu d’une pièce de théâtre, ce ne pourrait qu’être que dans une œuvre inédite de Roland Topor, ou de Roland Dubillard, ou de Fernando Arrabal, ou de Jean-Michel...
avril 2004
Le Matricule des Anges n°52

Sylvie Combe, ou l’art de laisser en plan

Celles que je fréquente ont des présences dans l’esprit de ce que j’écris. Ou c’est l’inverse, comment savoir. Au premier coup d’œil, des saintes et des idiotes, aux voix enfantines et puis qu’on voit soudain en fin de nuit agiter leur slip du haut des marches, par idiotie, ou sainteté. Mais comme j’écris ce que j’ai cru vivre, que je me retrouve à vivre ce que j’ai cru écrire. Il y a ces...
février 2004
Le Matricule des Anges n°50