La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

La rédaction Richard Blin

Message Envoyer un message

Articles

On ne badine pas avec

de Jules Vipaldo
Quand l'oreille écrit Aventurier du calembour, explorateur de l’à-peu-près et grand jouisseur de mots, Jules Vipaldo conjugue le plaisir textuel à la jubilation de « l’ouïssance ». Le résultat est un livre érotico-poético-déconnant. À tous ceux qui pensent que la littérature, l’écriture, c’est toujours sérieux, les lignes qui suivent ne sauraient convenir. Elles s’adressent plutôt à ceux qui, dans la lignée du Rimbaud aimant les peintures idiotes, les enluminures populaires, les livres érotiques sans orthographe et les refrains niais, ont parfois besoin d’être détournés de certaines habitudes du sens, ont besoin de fuir l’univocité et la clarté signifiante, de retrouver un peu de l’étonnement premier face à la présence nue des mots – leur forme, leur figure, leur matière – et de renouer avec le plaisir des yeux et de...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Ambroise Paré : Main savante

de Jean-Michel Delacomptée

S’emparer (suivi de) Des Monstres et prodiges

de Jean-Louis Giovannoni , Ambroise Paré

La main réparatrice

Génie singulier - anatomiste, obstétricien, prothésiste et surtout grand chirurgien - Ambroise Paré (1510-1590) a inspiré Jean-Michel Delacomptée et, dans une moindre mesure, Jean-Louis Giovannoni. Soigner, soulager, tailler dans le vif, guérir en un temps où n’existaient ni radiographie, ni anesthésie, ni antisepsie, ni analgésiques, relevait du défi et du sacerdoce. Amplement justifié donc l’exercice d’admiration auquel se livre Jean-Michel Delacomptée dans l’hommage qu’il rend à Ambroise Paré, l’un des pères de notre chirurgie. En portraitiste, et non en biographe - « Je ne cherche...
janvier 2008
Le Matricule des Anges n°89

Les Animaux industrieux

de Auxemery

À bord d’abîme

À travers un sensoriel corps à corps avec le réel, « Les Animaux industrieux » est une magnifique méditation poétique sur la gloire sauvage et les rêves échoués de l’homme, signée Auxeméry. On ne se doutait pas en ouvrant Les Animaux industrieux d’Auxeméry - sans prénom - que nous allions commencer la lecture d’un de ses livres - plus que rares - qui dès les premières lignes vous arrêtent, vous retiennent puis vous captivent littéralement. Une puissance d’effet toute particulière, un éclat, un pouvoir d’inflexion et d’échos conjoints à la force révélante d’une vérité aussi...
novembre 2007
Le Matricule des Anges n°88

Je suis la bête

de Anne Sibran

La chair du sensible

À travers l’étonnant monologue d’une enfant abandonnée et ensauvagée, Anne Sibran explore le va-et-vient entre l’homme et l’animal. Et nous convainc que la culture n’est pas le destin de la nature. Le troisième livre d’Anne Sibran, par ailleurs scénariste de bande dessinée, est griffu, odorant, subtilement insolite, et comme sorti du ventre de la forêt et d’on ne sait quelle battue victorieuse des nuits. Après Bleu-Figuier et Ma vie en l’air, dont l’héroïne était déjà une petite fille, voici donc Je suis la bête, l’étrange et très prenant monologue d’une enfant oubliée, volontairement,...
novembre 2007
Le Matricule des Anges n°88

Le sexe et l’effroi

Bouleversant de blessante lucidité, et désignant le néant comme lieu géométrique de toute érotique, le livre posthume d’une jeune Américaine, Heather Lewis, qui avait choisi de vivre et d’écrire à corps perdu. Une vraie découverte. Attention, un titre à prendre au pied de la lettre, un livre ténébreux, brûlant, érotique à contrecœur. Un livre à la beauté dangereuse, qui ébranle physiquement, nous happe dans la machinerie noire d’un enfer mental comme dans la nuit trouble des abîmes sans pitié du sexe. Mais un livre qu’éclaire aussi la souveraine impudeur des amours saphiques. Publié à titre posthume en 2004, et en...
novembre 2007
Le Matricule des Anges n°88