RUBRIQUE Théâtre
Les articles
Du palais au peuple
Un monologue en forme de chute, imaginé par le fils d’un autocrate.
Kouam Tawa est un écrivain camerounais. D’abord poète, venu à la littérature par la poésie. Puis passant de la poésie à l’écriture dramatique parce que, dit-il, « J’ai compris, très tôt, en fréquentant l’unique bibliothèque de la ville où j’habite, que le livre ne sera pas le moyen par lequel j’atteindrai mes compatriotes à qui j’avais envie, très envie, de parler. Je me suis mis à écrire pour le théâtre parce que de ma table de travail, ma parole pouvait immédiatement rejoindre une scène de théâtre et atteindre les oreilles de ces personnes, qui m’entouraient, et à qui j’avais envie de...
L’Heure grise
C’est par le théâtre qu’Agota Kristof, suisse d’origine hongroise, fit ses premiers pas d’écrivain de langue française. A partir de 1971, elle s’essaya au genre jusqu’au succès de son premier roman Le Grand Cahier, paru en 1986. Ce recueil représente une partie de sa production théâtrale. On y retrouve son univers familier, en moins convaincant : les quatre pièces jettent un regard très noir...
Face à l’innommable
Charles Reznikoff est un poète new-yorkais, né en 1984, fils d’immigrés russes, qui fit partie, avec Georges Oppen, Rakosi, Zukofsky, des poètes objectivistes. La façon dont ces poètes vont porter attention au réel, au quotidien, au fait, aux choses, jusque dans leur présence clinique, et chercher à les inscrire dans le poème, les conduira tous à définir une nouvelle forme, une nouvelle façon...
Esprit, pouvoir et castration
Les inconditionnels ne manqueront pas de se précipiter sur cette série d’entretiens inédits (d’autres restent à paraître) entre le dramaturge de l’ex-RDA et un cinéaste de l’ouest. D’autant que l’interview constituait véritablement pour Heiner Müller une manière d’essai, un processus d’élaboration d’une pensée en mouvement. Théâtre et politique se trouvent une fois encore intimement mêlés...
Je, viscéralement
Parution, en un volume, de quatre pièces signées Christine Angot. Où la première personne du singulier est toujours le personnage principal.
L’Usage de la vie qui ouvre ce recueil et Même si qui le clôt sont deux monologues d’un personnage nommé Christine Angot. Au centre du recueil : Corps plongés dans un liquide où les protagonistes parlent plus d’eux qu’ils ne se parlent et Nouvelle Vague monologue du personnage Frédéric. Ces deux dernières avaient paru originellement chez Comp’act. La disposition des textes ne respectent donc...