auteur Campos De Carvalho
Ouvrage chroniqué
La Lune vient d’Asie
de
Campos De Carvalho
2019
Monologue d’un désaxé à l’imagination débridée, ce roman brésilien est une ode désespérée, pleine d’humour noir, à ceux qui préfèrent la nuit de l’âme aux faux-semblants du jour.
Réédition du premier roman d’un écrivain brésilien majeur, publié en 1955 et traduit chez Denoël en 1976 (c’est cette traduction d’Alice Raillard que reprend aujourd’hui L’Arbre vengeur), La Lune vient d’Asie est l’occasion de redécouvrir une voix des plus singulières. Considéré au Brésil comme un des principaux artificiers du surréalisme local, Walter Campos de Carvalho (1916-1998) propose dans ce roman scrupuleusement non linéaire « un poème d’incohérence et d’absurdité », pour reprendre la citation de Gabriel Brunet qui sert d’épigraphe. Les chapitres se suivent et ne se ressemblent...