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auteur Horacio Castellanos Moya

A propos

De guerre sale Troisième monologue traduit en français d’Horacio Castellanos Moya, chroniqueur inspiré des années sombres du Salvador. Rencontre avec un auteur qui entend des voix. Après avoir servi au sein des escadrons de la mort contre les « terroristes », l’ancien mercenaire se trouva fort dépourvu quand le temps de la paix fut venu au Salvador. Qu’à cela ne tienne, les exécuteurs des basses œuvres ne pointent jamais longtemps au chômage. Celui qui n’était qu’une vague et fugitive silhouette dans le précédent livre d’Horacio Castellanos Moya (La Mort d’Olga Maria, Les Allusifs, 2004) a pris consistance : « Dans la caserne San Carlos, après des tests et des examens, quand l’officier a constaté que je mesurais un mètre quatre-vingt-dix et pesais...
juillet 2005
Le Matricule des Anges n°65

Ouvrages chroniqués

Liste alphabétique des titres


L' Homme apprivoisé
de Horacio Castellanos Moya
2023
Lmda N°244 Le nouvel opus d’Horacio Castellanos Moya plonge dans le cerveau d’un émigré déphasé et parano. Dense, puissant et amer. Ulysse, voyageur de toute éternité, madré et courageux, a laissé son nom à un syndrome, celui du migrant. Il désigne le tourment des êtres obligés de vivre loin de leurs pays. Face à une succession d’épreuves, le migrant doit s’adapter quitte à camoufler, renoncer à son identité d’origine pour survivre à la menace de destruction. Le Salvadorien Horacio Castellanos Moya, né au Honduras en...
Foutre la merde
juin 2023
Moronga
de Horacio Castellanos Moya
2018
Lmda N°196 L’action se passe aux États-Unis, dans le Wisconsin, et débute dans l’ennuyeuse ville-campus de Merlow City. Dans la première partie, le lecteur retrouve José Zeledón, déjà présent dans L’Homme en arme et La Servante et le catcheur. L’ex-guérillo salvadorien, taiseux et taciturne, a une nouvelle identité, mais ne parvient pas à se reconstruire. Hanté par son passé, il tue le temps en...
Moronga de Horacio Castellanos Moya
septembre 2018
Le Rêve du retour
de Horacio Castellanos Moya
2015
Lmda N°166 Aoracio Castellanos Moya, le retour. On le savait d’une causticité assassine, drôle, méchant, impitoyable, visant une littérature à hauts risques… voici à nouveau sa verve plus fougueuse que jamais, délirante, piquante, celle déjà tant admirée dans quelques-uns de ses meilleurs livres, Le Dégoût, Le Bal des vipères. Le neuvième roman de l’écrivain nomade malgré lui (né au Honduras, le...
Le Rêve du retour de Horacio Castellanos Moya
septembre 2015
Déraison
de Horacio Castellanos Moya
2006
Lmda N°107 Journaliste athée autant qu’azimuté, le narrateur de Déraison a fzui son pays où il se sentait menacé. Recueilli par son ami Erick au Guatemala, il accepte un travail temporaire : lire, corriger et arranger les témoignages d’indiens guatémaltèques victimes des atrocités et de la torture des militaires quelque dix-sept ans auparavant. Réunis par une équipe internationale hébergée dans le...
Déraison
octobre 2009
L' Homme en arme
de Horacio Castellanos Moya
2005
Lmda N°92 Guerre, mort et violence : Juan Alberto Garcia ne connaît que ça. Dans un livre âpre et violent, Castellanos Moya s’en fait le greffier. Entre sa mère, sa grand-mère et quelques tantes, Horacio Castellanos Moya a grandi dans une manière de gynécée. Durant toute son enfance il a été très entouré par les femmes. Par des femmes qui parlaient sans arrêt, qui jactaient, qui pépiaient, qui potinaient toute la sainte journée. C’est peut-être pour ça, c’est même à peu près certain, que la plupart de ses livres sont des histoires de...
Robocop au Salvador
avril 2008
Déraison
de Horacio Castellanos Moya
2006
Lmda N°75 Découvert avec Le Dégoût, pamphlet anti-nationaliste, Horacio Castellanos Moya poursuit son exploration assassine du continent sud-américain. Il en tire une quatrième photographie au vitriol, dans une langue qui ne ment pas. Ceux qui connaissent Moya évoquent plutôt Le Dégoût, longue et éprouvante vomissure anti-nationaliste dans l’écume de laquelle flottent les débris mal digérés d’un patrimoine salvadorien réduit en bouillie. Moya y dégueulait alors une haine acide proprement venue des viscères, et qui faisait feu de tout bois : les chauffeurs de bus de San Salvador, « des criminels pathologiques, des tueurs à...
« L’enfer c’est l’esprit »
juillet 2006