éditions Arbre Vengeur
A propos
Sève piquante
Amatrices de littératures décentrées et iconoclastes, les jeunes éditions bordelaises de L’Arbre vengeur cultivent joyeusement leur jardin secret, où l’étrange n’empêche pas l’ironie, la cruauté l’humour le plus noir.
David Vincent raconte qu’avec son « associé », Nicolas Étienne, ils se sont amusés à recenser les auteurs de leur catalogue, morts fous. Le résultat serait assez dramatique. La palme revient au Hongrois Géza Csáth (1887-1919) : il tue sa femme, se tranche les veines, supplie les gardes-frontières d’ouvrir le feu, avant de s’empoisonner. On passera le cas de Marc Stéphane (1870-1944), qui séjourna 94 jours à Saint-Anne - dont il ramènera un frémissant témoignage. L’anecdote n’est pas fortuite. À L’Arbre vengeur, on apprécie les forts tempéraments. Sous ses couvertures colorées, confiées à...