éditions Castor Astral
A propos
Le Castor s'est bâti une belle maison
Le Castor Astral vient de fêter son deux centième titre en publiant le roman de Jean Malrieux Avec Armes et Bagages. Deux cents titres, c’est plutôt bien pour une maison créée pour ne pas durer.
La littérature, entre mémoire et découverte.
Pour qui aime les livres, le siège des éditions du Castor Astral est pour le moins rassurant. Dans cette petite rue d’un Pantin blafard, il faut être très observateur pour apercevoir la petite plaque simili-cuivre qui fait office de raison sociale. Un coup de sonnette, et la porte d’entrée s’ouvre sur un homme barbu. Derrière lui, une pile de cartons dont on devine le contenu, et un mur de livres posés là en attendant d’être emportés vers quelques librairies.
L’homme, c’est Jean-Yves Reuzeau, le directeur littéraire du Castor Astral. ...
Jeu de l’oie
Le Castor Astral, dont 10 % des publications vient des envois postaux, donne une chance aux auteurs en herbe.
Environ 600 manuscrits par an passent par la petite maison de Pantin. « Il y a toujours quelqu’un pour s’en occuper ». C’est Jean-Yves Reuzeau qui, le premier, ouvre les enveloppes. Juste un coup d’oeil au titre (certains sont catastrophiques), à la lettre qui accompagne le manuscrit et au C.V. s’il y en a un. Si un de ces éléments accroche le Directeur littéraire, il note sur la couverture...
Ouvrages chroniqués
Les Alphabets du feu
de
Marc Alyn
2018
Lmda N°194
Qui connaît Marc Alyn ? La publication de ses Mémoires et surtout de son chef-d’œuvre, Les Alphabets du feu, sont l’occasion de découvrir une voix bien trop méconnue.
Parce qu’il est de ces poètes qui ne se laissent pas enfermer dans les limites étriquées d’une personnalité unique, Marc Alyn a souvent été snobé par la critique. La publication de ses Mémoires, Le Temps est un faucon qui plonge, et celle de la version définitive de sa trilogie « orphique », Les Alphabets du feu, sont l’occasion de (re)découvrir un poète qui tient l’écriture pour la voie...
Effusions d’intense
juin 2018
Les Amnésiques n’ont rien vu d’inoubliable
de
Hervé Le Tellier
1998
Lmda N°20
Chaque jour, à 13h30 sur France Culture de joyeux drilles jouent les papous en s’essayant à des jeux oulipiens. Hervé Le Tellier n’y est pas le dernier de la classe. L’auteur de l’excitant roman Le Voleur de nostalgie (Seghers, 1992) a dû apprécier le jeu qui consiste à prononcer une phrase commençant invariablement par « Je pense que », comme s’il fallait, invariablement, définir le monde en...
Les amnésiques n’ont rien vu d’inoubliable
juillet 1997