éditions Clémence Hiver
Ouvrages chroniqués
Contes de fées - 16 poèmes enfantins
de
Edward Estlin Cummings
2003
Les éditions Clémence Hiver publient, après Je : six inconférences (2001), également traduit et présenté par Jacques Demarcq, l’un des plus fins connaisseurs de l’œuvre du poète américain E. E. Cummings, un livre quasi-objet superbe accompagné de 12 dessins de Macha Poynder. Les quatre Contes de fées et les 16 Poèmes enfantins, deux ensembles de textes à l’origine séparés, forment une ballade sûre et un livre de haute enfance. Il est question ici de toucher ce qui se trame dans la pure sensibilité des enfances, au-delà de la grille du cerveau adulte. Si les poèmes traversent les thèmes de...
Je (six inconférences)
de
Edward Estlin Cummings
2001
E. E. Cummings, père avec H. Crane et W. C. Williams de l’ultra-modernité américaine, fit sérieusement son autoportrait en 6 inconférences. Complexe et audacieux.
Il semble qu’il y ait quelque chose d’assez typique chez les poètes américains des années 20-50 lorsqu’ils sont appelés à parler de poésie lors de conférences : ils tournent autour du sujet en avouant bien haut leur incapacité d’en faire le tour. Sauf à lire directement leur livre, les voilà à raconter des anecdotes, à brouiller les pistes par des récits autobiographiques, tout en les raccordant à quelques passages pour eux fondamentaux de la poésie. C’est le sentiment, déjà, que donnaient les entretiens récemment traduits de William Carlos Williams sous le titre de Je voulais faire un...
Voyage à Briansk (suivi de) Don de la liberté (et de) Quelques mots sur la poésie, sur sa fin, son commencement et sa continuation
de
Olga Aleksandrovna Sedakova
2008
Olga Sedakova est poète : c’est en poète qu’elle traverse et décrit l’espace et l’histoire de son pays, l’URSS agonisante puis la chaotique Russie.
En 1984, Olga Sedakova est invitée à venir présenter son travail de traductrice à Briansk, à la frontière de l’Ukraine et de la Biélorussie. Elle s’y rend sans enthousiasme : c’est qu’il faut bien vivre - en poète ! - et que cela n’a rien de simple à l’ère post-brejnevienne. Elle frémit à l’avance à la pensée de ce qui l’attend : impossibles dialogues avec les « pionniers » - « enfants décervelés, transformés en pantins de bois - l’histoire de Pinocchio à rebours » - et lectures à l’usine. Elle se demande avec angoisse non pas ce qu’elle va dire mais : « De quoi ne dois-je pas parler ? »...
Voyage à Tartu & retour (suivi de) Poésie et anthropologie (suivi de) Quelques remarques sur l’art de la traduction
de
Olga Aleksandrovna Sedakova
2005
Olga Sedakova est poète : c’est en poète qu’elle traverse et décrit l’espace et l’histoire de son pays, l’URSS agonisante puis la chaotique Russie.
En 1984, Olga Sedakova est invitée à venir présenter son travail de traductrice à Briansk, à la frontière de l’Ukraine et de la Biélorussie. Elle s’y rend sans enthousiasme : c’est qu’il faut bien vivre - en poète ! - et que cela n’a rien de simple à l’ère post-brejnevienne. Elle frémit à l’avance à la pensée de ce qui l’attend : impossibles dialogues avec les « pionniers » - « enfants décervelés, transformés en pantins de bois - l’histoire de Pinocchio à rebours » - et lectures à l’usine. Elle se demande avec angoisse non pas ce qu’elle va dire mais : « De quoi ne dois-je pas parler ? »...