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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Tremblements de père

    Lmda N°242 Le premier roman d’Isabelle Blochet raconte le quotidien sous tension d’une famille dans les années 70.

    Descendre vers la mer

    Est-il autobiographique, ce beau premier roman signé Isabelle Blochet ? C’est bien possible, oui, si on recoupe les quelques éléments personnels à notre disposition concernant cette bibliothécaire née en 1969 dans l’Oise, avec le récit des tensions qui minent, durant les années 70, la vie d’une famille de la classe moyenne installée en grande banlieue parisienne. À l’origine du mal-être...
  • Immobilité

    Domaine étranger Test sanguin Deux romans jumeaux de Brian Evenson pour une féroce et subtile inquiétude : que reste-t-il d’humain en nous ? Avec les romans intelligents, il faut toujours s’arrêter aux épigraphes. Il y en a trois en tête d’Immobilité de l’Américain Brian Evenson, dont une à ne surtout pas rater. Entre la citation de La Communauté désœuvrée du philosophe Jean-Luc Nancy qui parle de « la fin de l’homme », et celle tirée de Fin de partie de Beckett (« L’infini du vide sera autour de toi… »), on lit ceci par l’un des fondateurs de l’Église de Jésus-Christ des Saints...
  • Les Contemplées

    Domaine français Pauline en prison Le récit romancé d’une ex-Femen détenue à la Manouba, en Tunisie. La Manouba est un quartier de Tunis, connu pour son hôpital psychiatrique et sa prison. C’est là qu’un jour de l’année 2013, Pauline Hillier, militante du mouvement Femen, et deux autres Européennes ont été embastillées, après avoir manifesté dans les rues de la capitale, « seins nus, le poing levé et les cheveux sertis de fleurs », en solidarité avec une jeune « Tunisienne emprisonnée pour avoir défendu la liberté des femmes ». L’histoire a...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Modernitude

Conséquence de l’audit réalisé à l’hiver par un cabinet de conseil anglo-saxon, l’antépénultième du Matricule passe désormais sous le régime de l’alternance. Face au succès grandissant de la revue, la rédaction invoque la nécessité de voix plurielles et l’ouverture au public racisé. Soit. On suspecte pourtant derrière ce tournant inclusif un objectif plus insidieux : ringardiser cette chronique. Qu’à cela ne tienne, pour preuve qu’on reste ingambe (et parce qu’il nous manque des annuités), on commentera pour février un livre bath. Le prix de Flore, par exemple, qui distingue « un jeune...
Le Matricule des Anges n°240
James Baldwin

un auteur

James Baldwin

Chronique
Traduction

Pierre Guéry*

Courants noirs, de Nikos Kavvadias De Nikos Kavvadias (1910-1975), Grec né en Mandchourie mais Ionien d’origine, radiotélégraphiste sur les cargos toute sa vie, on connaît bien Le Quart, terrible roman noir maritime publié en 1954 et devenu culte. Mais en Grèce, il est surtout connu comme poète. Un poète atypique dans l’histoire littéraire de ce pays et dont l’œuvre, peu considérée par la critique de son vivant, a rapidement trouvé les faveurs des lecteurs. Ses textes, récités ou chantés, sont encore aujourd’hui sur toutes les lèvres et sa voix poétique, en marge de tout mouvement littéraire, offre un étrange lyrisme fait...
Le Matricule des Anges n°239
  • La Renarde

    Domaine étranger Une risible fin du monde En une pérégrination alerte et savamment menée à travers les livres et les lieux, Dubravka Ugrešić tente de dire ce que peut encore, en ces jours, la littérature. Dès l’abord le doute s’installe : si par un grand nombre d’éléments (l’origine croate, l’exil, l’installation à Amsterdam, la renommée relative, l’âge…), la narratrice ressemble fortement à l’auteure, il y a, çà et là, des détails qui clochent, comme un bougé sur une photographie, des décalages, des pas de côté. Puis, lorsqu’apparaît la figure, qui donne son titre à l’œuvre, de la renarde, nous nous tenons plus encore sur nos gardes....
  • À la rencontre

    Poésie Raviver le plaisir d'exister Chez les peintres et les poètes, comme dans le contact avec les réalités naturelles, c’est une manière d’habiter la finitude, que quête Alain Lévêque. Il n’aura cessé, Alain Lévêque, d’aller à la rencontre des artistes qui, par amour de la réalité, volonté de ne pas déserter le réel, ont fait du temps de vivre un jardin, et ont laissé à travers leurs œuvres, un témoignage de leur présence au monde. Des frères en finitude chez qui il trouve de quoi renforcer son goût du terrestre, son sens de la vie dans l’ici et le maintenant, autrement dit de quoi exalter le sentiment qu’il a en propre du...
  • Le Pays des sapins pointus

    Et autres récits
    Histoire littéraire Agrestes séjours Chantre de la vie rurale, Sarah Orne Jewett fit de sa connaissance d’un milieu le matériau de son œuvre. Elle fut pourtant négligée en France. Au cours de l’année 1890, la France était informée par les grâces de la fée Presse et dans les pages du Charivari, de la parution d’un livre épatant : Le Roman de la femme-médecin. L’auteure en était une certaine Sarah Orne Jewett et l’éditeur Jules Hetzel et Cie. On ne présente plus son pignon ni sa rue. Le titre du roman avait de quoi séduire – et le sujet de le femme-médecin plaît toujours si l’on en croit les transports pour le Docteur...
  • Scènes de violences conjuguales

    Théâtre Mourir d'aimer ? Gérard Watkins dresse un implacable réquisitoire contre les violences faites aux femmes. Cela commençait bien pourtant. Deux belles histoires d’amour. Liam rencontre Rachida par hasard, devant la porte fermée d’un immeuble de banlieue. Il est un jeune qui galère, comme on dit, issu d’un milieu peu favorable, et pour qui quand il y a un problème, il faut être expéditif : « quand c’est des fils de pute y’a pas à gérer – en face des fils de pute y a juste à les défoncer » Après une énième baston, il voudrait se faire héberger par...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Poèmes et boutons de manchette

Quoique dénigrée par Simone de Beauvoir, la poésie de l’autodidacte Nella Nobili recèle de frappantes beautés. Toute jeune, alors qu’elle vivait encore à Bologne où elle est née en 1926, Nella Nobili composait déjà de la poésie. Elle était alors ouvrière, autodidacte, fille de maçon et de couturière à la journée. Elle avait commencé à travailler à l’âge de 12 ans et entra deux ans plus tard à l’usine après avoir atteint l’âge légal pour s’éreinter – littéralement –dans une soufflerie de verre, l’un des milieux professionnels les plus rigoureux et les plus nocifs… « Mère – Je veux danser !/ Donne-moi ma robe rouge.// Je veux aller en dansant/ sur les rails du tram/ A travers la ville.//...
Le Matricule des Anges n°227