auteur Claude Ollier
Ouvrages chroniqués
Hors-champ (1990-2000)
de
Claude Ollier
2010
Trop méconnue, l’écriture de Claude Ollier suit à la trace le transit du temps. Double parution.
Dans Réminiscence (1980-1990) Claude Ollier écrivait : « Il remonte dans le temps ou dans le champ, si se mettre hors-champ est prendre possession du temps ». Une mise en retrait du monde, de soi, voilà sa marque d’écriture, qu’il pratique avec une affection particulière pour le journal, les notes brèves. Deux ouvrages s’ajoutent aujourd’hui à son corpus. Le plus volumineux s’intitule justement Hors-champ. L’autre, court, pensif et poétique, Cahier des fleurs et des fracas, est construit en quatre parties rédigées de décembre 1989 à décembre 2008. Dans « Cahier… I », on croit d’abord lire...
Cahier des fleurs et des fracas
de
Claude Ollier
2010
Trop méconnue, l’écriture de Claude Ollier suit à la trace le transit du temps. Double parution.
Dans Réminiscence (1980-1990) Claude Ollier écrivait : « Il remonte dans le temps ou dans le champ, si se mettre hors-champ est prendre possession du temps ». Une mise en retrait du monde, de soi, voilà sa marque d’écriture, qu’il pratique avec une affection particulière pour le journal, les notes brèves. Deux ouvrages s’ajoutent aujourd’hui à son corpus. Le plus volumineux s’intitule justement Hors-champ. L’autre, court, pensif et poétique, Cahier des fleurs et des fracas, est construit en quatre parties rédigées de décembre 1989 à décembre 2008. Dans « Cahier… I », on croit d’abord lire...
Wert et la vie sans fin
de
Claude Ollier
2007
Rien de plus aisé que de perdre pied dans la prose efflorescente de Claude Ollier dont l’audace littéraire, dans la veine exploratoire du Nouveau Roman, repousse de livre en livre toujours plus loin les limites de la narration. Dans Wert et la vie sans fin qui vient clore le cycle de « quatre récits de couleur mythologique » après Wanderlust et les Oxycèdres (2000), Préhistoire (2001) et Qatastrophe (2004), le lecteur doit en effet accepter de frayer sa voie et de naviguer à vitesse variable dans des espaces disloqués, des temps indécidables, quitte à se perdre dans « un lacis de...
Missing
de
Claude Ollier
1998
Prestidigitation de tournures, clichés sortis de la manche, (…) accouchés du pavillon de chair après trajet de poignet à osselets le long du nerf syntaxique". Si c’est ainsi que Claude Ollier décrit la prose de son personnage, la lecture de Missing, son dernier roman, est aussi à cette image.
Sur fond de Canada désert et enneigé, Ollier relate les errances de deux hommes, l’un au crépuscule et l’autre à l’aube de sa vie. Frost, illustre reporter des années cinquante, « circulant encore, inépuisable, mais chacun sait que c’est l’immobilité qui épuise », se livre durant son voyage...