auteur Eduardo Galeano
Ouvrages chroniqués
Le Livre des étreintes
de
Eduardo Galeano
2012
Réédition du beau livre des mémoires de l’Uruguayen Eduardo Galeano, exilé des dictatures, entrelaçant histoire et poésie.
Recordar, ou se souvenir en espagnol : du latin re-cordis, repasser par le cœur ». Voilà qui ouvre ce Livre des étreintes, objet singulier, inclassable. Ni roman, ni essai, ni poésie, explosion de fragments plutôt, mêlant fables, anecdotes, lambeaux d’histoire, souvenirs, analyses politiques et sociales, pensées fugaces ou plus durables, contes, croyances, en une immense mosaïque rythmée, interrompue, prolongée par des dessins façon gravures qui se répètent, se multiplient et se réinventent à l’envi, au fil du flux des textes dont ils semblent aider à réordonner la trame.
Entre Le Monde...
Paroles vagabondes
de
Eduardo Galeano
2010
Eduardo Galeano a connu le succès à 30 ans avec Les Veines ouvertes de l’Amérique latine (1970), l’un de ces ouvrages à la fois littéraires, historiques et sociologiques qui ont fait la réputation de la collection « Terre humaine » (Plon). Un texte qui mêlait chronique, poésie et politique pour relier le monde contemporain aux multiples micro-Histoires, dénonçant l’exploitation ancestrale de son continent par des pays étrangers. Un livre constat autant que prémonitoire, qui révélait aussi un précoce talent d’auteur. On avait ensuite perdu de vue Galeano, mises à part de rares et éphémères...
Le Livre des étreintes
de
Eduardo Galeano
1995
Après avoir visité le passé de l’Amérique latine dans sa trilogie Mémoire de feu, Eduardo Galeano se tourne vers sa propre histoire, comme pour recueillir, dans Le Livre des étreintes, ses rencontres avec la mort.
« Ecrire était ma façon de frapper ou d’étreindre. » L’élan fraternel dont témoigne le titre original - Abrazo, moins charnel qu’Etreinte, suggère un geste d’accueil - rêve de serrer dans ses bras tous ceux que ce monde s’est ingénié à exclure : Pablo Neruda, Juan Gelman (ce poète dont la famille fut décimée par les militaires argentins), mais aussi les Indiens, les ouvriers...