auteur Fernando Clemot
Ouvrage chroniqué
Polaris
de
Fernando Clemot
2017
Ambiance crépusculaire, huis clos subversif, dramaturgie hallucinante : Polaris scrute la mémoire et met les nerfs à vif.
Polaris fait partie de ces lectures à hauts risques, de celles qui ébranlent tous les repères, malmènent jusqu’à la transe, et soumettent le lecteur, ce voyeur, de façon superbe. Nous voici ébranlés et total addicts. Polaris, premier roman traduit de l’Espagnol Fernando Clemot, plonge dans des lieux inconnus, méandres de la mémoire, enchevêtrements d’imaginaire, de fantasme, fouillent les trous noirs de l’âme humaine et de la raison.
Reprenons. Il était une fois, en 1960… un vieux rafiot déglingué, une ombre sur les eaux noires. Il palpite, craque et gémit, suinte et empeste, machine...