auteur Georges Hyvernaud
A propos
Les leçons de Georges Hyvernaud
À la fois corrosive et ironique, l’œuvre de cet écrivain quêteur de vérité brille par son intransigeance. Longtemps délaissés, ses livres éliminent les toxines. De la voix indignée de ce farouche défenseur des droits de l’homme résonne une vibrante intelligence du cœur. Réédition des Carnets d’oflag.
Connaissez-vous Georges Hyvernaud ? Peut-être incongrue aujourd’hui (quoique des librairies continuent superbement à ignorer ses livres), cette question a gardé toute sa pertinence durant trente ans, période au cours de laquelle l’écrivain, à l’instar de nombreuses plumes de l’immédiate après-guerre, est tombé dans les oubliettes de la littérature française. Quelques jours après son décès, le 24 mars 1983, un seul critique, Jean-José Marchand, dans La Quinzaine littéraire, salua son travail, la portée de son œuvre, assurément à ranger aux côtés des plus éclairantes de ce demi-siècle. Une...
Anonyme présence
Hyvernaud aimait passionnément le théâtre. Enseignant, il s’improvisait metteur en scène et adaptait avec ses élèves Molière, Jules Romains, Maeterlinck. Spectateur, il ne manquait jamais à Paris une pièce de Beckett dont il admirait « le thème moderne de la mutilation ». L’écrivain voyait dans cet art un outil d’une infinie ressource pour exprimer au plus vrai l’être. Il serait ainsi amusant...
Bibliographie
La Peau et les os (Le Scorpion, 1949 ; Ramsay, 1985 ; Le Dilettante, 1993)
* Le Wagon à vaches (Denoël, 1953 ; Ramsay, 1985 ; Le Dilettante, 1997)
*Lettre anonyme, nouvelles et
autres inédits (Ramsay, 1986)
*Carnets d’oflag (Ramsay, 1987 ;
Le Dilettante, 1999)
* L’Ivrogne et l’Emmerdeur, Lettres à sa femme 1939-1940 (Seghers, 1991)
*Feuilles volantes (Le Dilettante, 1995)
Sur...
Ouvrages chroniqués
Plein chant N°61-62 (Georges Hyvernaud)
de
Georges Hyvernaud
Un numéro de la revue Plein chant (témoignages, inédits, oeuvre critique) et la réédition de Le Wagon à vaches : un double hommage à celui qui racontait la condition humaine avec une infinie authenticité.
C’est souvent la même histoire quand il s’agit d’écrivains avec lesquels on se sent proches et que les manuels ont négligés. On a tendance à vouloir les réhabiliter, en consignant leurs témoignages, pour qu’ils assurent eux-mêmes leur propre défense. On décortique les textes, on fouille l’oeuvre, on recense leurs humeurs, à la recherche de quelques vertes sentences, pleines de ressentiments sur la médiocrité de leurs contemporains. Avec Georges Hyvernaud (1902-1983), la partie est perdue d’avance. « Je ne nourris pas d’illusions. On ne me lira pas dans cent ans, ni dans dix. (…) Triompher...
Le Wagon à vaches
de
Georges Hyvernaud
1997
Un numéro de la revue Plein chant (témoignages, inédits, oeuvre critique) et la réédition de Le Wagon à vaches : un double hommage à celui qui racontait la condition humaine avec une infinie authenticité.
C’est souvent la même histoire quand il s’agit d’écrivains avec lesquels on se sent proches et que les manuels ont négligés. On a tendance à vouloir les réhabiliter, en consignant leurs témoignages, pour qu’ils assurent eux-mêmes leur propre défense. On décortique les textes, on fouille l’oeuvre, on recense leurs humeurs, à la recherche de quelques vertes sentences, pleines de ressentiments sur la médiocrité de leurs contemporains. Avec Georges Hyvernaud (1902-1983), la partie est perdue d’avance. « Je ne nourris pas d’illusions. On ne me lira pas dans cent ans, ni dans dix. (…) Triompher...