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auteur Marcel Moreau

A propos

D'utopie en utoupie Plus jeune, beaucoup plus jeune, j’aimais la révolution. Si vous saviez comme je l’aimais… Je la chantais, la dansais, l’exaltais, la caressais. J’en faisais tourner les utoupies dans ma tête. Les utoupies me faisaient tourner la tête autour de la terre des hommes. J’aurais prié Dieu, si j’y avais cru, pour que cette giration ne connaisse de terme. Plus tard, mais pas beaucoup plus tard, à temps, quoi, je me suis aperçu que quelque chose en moi tournait plus vite qu’elle. Que les mots de la vie, dans mon corps, tournaient plus vite qu’elle. Les mots de mon amour des mots non seulement...
janvier 2004
Le Matricule des Anges n°49

La rage et l’amour

La réédition très attendue de Quintes et la publication de trois autres ouvrages témoignent d’une écriture puissante et obsessionnelle. uintes est à l’origine de l’origine. C’est le roman du premier dégorgement, l’amorce de ce qui allait remplir l’espace vital de Marcel Moreau. Il faut voir comment Quinte, le personnage principal, passe son temps dans un stade, qu’on imagine en Belgique, sous un ciel bas à couper au couteau. Le match est plus intéressant qu’à l’ordinaire avec ses règles confuses : « Parfois, un homme gardait...
septembre 1998
Le Matricule des Anges n°24

Femme, toi dont jamais mes livres ne manquèrent

Quand il m’arriva de douter de la justesse de mes débordements, que ce fût dans la vie ou dans l’écriture, il y eut toujours une femme pour m’apprendre, par l’émotion, que cette vérité des audaces, dont je doutais, elle la faisait sienne et indubitablement, cette fois. Cela n’empêche que je me suis souvent trompé, mais au moins sur un point, j’ai une certitude, et c’est celle que le suc de la...
septembre 1998
Le Matricule des Anges n°24

Ouvrages chroniqués

A dos de Dieu
de Marcel Moreau
2018
Apologie de la démesure, bûcher nihiliste, À dos de Dieu est la « Saison en enfer » de Marcel Moreau. Très judicieuse l’idée de choisir Marcel Moreau pour inaugurer une collection titrée « Les Indociles ». Belge d’origine – né en 1933 mais naturalisé français depuis 1974 – il a l’amour de la démesure, l’ivresse dionysiaque et un goût marqué pour toutes les formes de l’excès : le vin, l’érotisme, la cruauté. Renvoyant dos à dos tous les systèmes et cherchant la vérité dernière de l’être humain dans les tréfonds et les failles, son œuvre, à l’écriture oscillant sans cesse entre le baroque le plus somptueux, un romantisme noir et un nihilisme rageur, est vouée tout entière à ouvrir la vie à...
Richard Blin
novembre 2018
Le Matricule des Anges n°198
Un cratère à cordes, ou langue de ma vie
de Marcel Moreau
2016
Dans un (dernier ?) livre à la sensibilité aussi ensauvagée qu’insoumise, Marcel Moreau clame son amour inachevé, inachevable, de la femme, des mots et de la force désentravante du verbe. Dansant, transportant, quasi testamentaire, mais éclairé par le toujours même soleil d’orage, le soixantième livre de Marcel Moreau (né en 1933). Affamé de fureur voluptueuse, il est tout entier voué à Celle qu’il appelle « la langue de ma vie ». Livre inclassable, à la matière enivrée, sapide, palpitante, tout en bousculades d’impressions « dans le plus pur style des retournements d’entrailles ». C’est que quelque chose d’inouï cherche à s’y dire dans l’entrecroisement des voix et l’entremêlement des corps. Face à face, ou l’un dans l’autre, il y a le corps dansant d’« Elle », et de...
Richard Blin
juillet 2016
Le Matricule des Anges n°175
Morale des épicentres
de Marcel Moreau
2004
Deux nouveaux livres révèlent la vision du monde libertaire et libertine d’un Marcel Moreau plus percutant et plus amoureux que jamais. Comme tout insatiable qui se sait mortel, Marcel Moreau a la dépense magnifique, le verbe expansif et l’amour sublime. Il aime les saveurs qui brûlent, les fulgurances et les singularités joyeuses. Il est de ceux pour qui connaître et aimer relèvent de la même densité charnelle, de la même ivresse du verbe et de Vénus. Il manie une langue initiée à toutes les volubilités du jouir et aime « la morsure baladeuse des mots à l’intérieur d’un corps amoureux d’eux ». C’est un schismatique, un entêté qui préfère les « dialogues de ventre à ventre, plus que de tête à tête », et qui, à la mort et...
Richard Blin
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54
Adoration de Nona
de Marcel Moreau
2004
Deux nouveaux livres révèlent la vision du monde libertaire et libertine d’un Marcel Moreau plus percutant et plus amoureux que jamais. Comme tout insatiable qui se sait mortel, Marcel Moreau a la dépense magnifique, le verbe expansif et l’amour sublime. Il aime les saveurs qui brûlent, les fulgurances et les singularités joyeuses. Il est de ceux pour qui connaître et aimer relèvent de la même densité charnelle, de la même ivresse du verbe et de Vénus. Il manie une langue initiée à toutes les volubilités du jouir et aime « la morsure baladeuse des mots à l’intérieur d’un corps amoureux d’eux ». C’est un schismatique, un entêté qui préfère les « dialogues de ventre à ventre, plus que de tête à tête », et qui, à la mort et...
Richard Blin
juin 2004
Le Matricule des Anges n°54
Tectonique des corps
de Marcel Moreau
2003
Trois artistes du corps exposent dessins et photographies, du noir et blanc, et un texte s’apparie à cette manifestation, noir sur blanc, ils s’accouplent même tant les œuvres s’interpénètrent, s’imbriquent, se complètent. Eliette Dambès donne aux corps qu’elle dessine des positions qui révèlent l’animal en eux ; et elle prolonge ces corps, les transforme, jusqu’à la représentation de ce qu’ils évoquent : aigle, rhinocéros, crocodile… Puis viennent les corps de Briaud, ceux d’un peuple d’innocents, d’individus paraissant ébahis, ébahis d’exister, comme sortis du fond des âges, le traité...
Philippe Castells
mai 2004
Le Matricule des Anges n°53
Corpus scripti
de Marcel Moreau
2002
L’hédoniste Marcel Moreau signe avec Corpus scripti un livre vertigineux qui chante l’amour des femmes et nous raconte la rencontre d’un corps inculte avec les mots. Il aura fallu une quarantaine d’années et autant de livres (43 exactement) pour que « l’apache » Marcel Moreau se voit attribuer un prix littéraire. Le prix Wepler vient de couronner Corpus scripti, qui dit le rare et troublant désir de « tressaillir pour une autre vie ». À travers ce livre, c’est l’œuvre d’un homme qui vit l’écriture jusqu’à l’essoufflement, sans lésiner ni sur les doses, ni sur les fréquences, qui est récompensée. Une œuvre majeure, incandescente, restée hélas trop confidentielle. Corpus scripti dresse le bilan d’une vie pleine de démesure. Dès les premières phrases,...
Emmanuel Favre
janvier 2003
Le Matricule des Anges n°42