auteur Simona Vinci
Ouvrages chroniqués
Chambre 411
de
Simona Vinci
2007
Troublante et toujours juste, une femme raconte l’amour, son emprise et son empreinte, sa part d’ombre et de leurre.Quatrième roman de Simona Vinci.
Difficile de mettre en mots la toujours mystérieuse relation qui unit un être à un autre « pour lequel nous éprouvons un sentiment incompréhensible et lancinant, plein de contradictions, que nous avons l’habitude qu’on nous a appris à nommer amour ». Difficile, car déjà tellement tenté, tellement débordant à l’image de ce que pense la narratrice de Rome : « Trop de monuments, trop d’Histoire, trop de mythes. Trop de bruit et trop de lumière » mais tellement tentant. Dire cette palpitation nue qu’est l’amour, cet état de porosité totale à laquelle il nous condamne, cette façon de tomber...
Dans tous les sens comme l’amour
de
Simona Vinci
2003
Entre chemin de détresse et d’extase, les étranges leçons d’anatomie de Simona Vinci, une jeune Italienne prometteuse.
Comme Léonard, elle est italienne et s’appelle Vinci. Est-ce un signe d’élection ? Sans doute, car à 33 ans et en deux livres, sa voix s’impose comme l’une des plus intéressantes d’Italie. Simona Vinci, c’est d’abord un climat fait d’inquiétante étrangeté, de trouble, de transferts où vie et souffrance s’échangent sous le signe de la déception ou de l’œuvre corruptrice du mal.
Dans Où sont les enfants (Gallimard, 2000 ; un ouvrage qui a obtenu lors de sa sortie, en 1997, le prix Elsa Morante de la première œuvre), elle décrivait le vert enfer des amours enfantines à travers l’évocation...