éditions E et C
A propos
Veiller sur le langage
Poète, critique et éditeur, Jean-Marie Barnaud est un témoin de ce qui se joue dans la poésie. Seul lui importe le poser juste d’une voix, seul signe de la nécessité d’une écriture.
Jean-Marie Barnaud fait dire à un personnage dans Aral (L’Amourier, 2001) cette phrase qui sonne comme l’autoportrait de son continuel retour à la poésie : « j’écris sur le sol qui me manque un peu plus chaque jour, comprenez-vous cela ; sur ce sol que nous partageons tous, et qui se dérobe. Comprenez-vous. C’est à partir de là que j’écris ; de ce rien-là. Pour me tenir léger ». Façon pour lui de marcher le moins mal, pour respirer mieux, respirer l’ample. Nul doute que sa poésie (une douzaine de livres), ses récits, ses essais sur Ossip Mandelstam, Philippe Jaccottet ou André du Bouchet,...