La rédaction Thierry Guinhut
Articles
L'homme qui a entendu le tarsier
Entre souvenirs et observations, les tribulations d’un naturaliste mexicain au gré de Rencontres avec des animaux extraordinaires.
Depuis au moins les Grecs de l’Antiquité, sinon les compilateurs de tablettes cunéiformes mésopotamiennes, poètes, scientifiques et philosophes sont fascinés par les bêtes. Ainsi, par-delà les millénaires, le Mexicain Andrès Cota Hiriart est-il un successeur d’Aristote qui écrivit une Histoire des animaux en distinguant ceux qui ont du sang et ceux qui n’en ont pas. Notre écrivain et naturaliste choisit lui d’examiner les plus extraordinaires pour stupéfier son lecteur : babiroussa, basilic, charale, dragon de Komodo, tarsier, autant de bestioles pour le moins étranges.
En un prélude...
Cristalhambra de Richard Canal
Space opera, puissances politiques, ordre religieux, Richard Canal fait feu de tout bois pour alimenter sa science-fiction multiplanétaire. Parmi les huit « Quadrants », règne la Chancelière Farida Dontzen, dont l’univers est menacé par la chute de la planète Déloria sous les coups de l’énergie infinie des « mornes », non sans que les réseaux de la « Trame » soient également attaqués. Voilà...
Indomptables éléments
L’osmose de l’humain, des chevaux et du paysage auprès de la mer japonaise.
Fidèle à la beauté de sa photographie de couverture, le roman de Kawasaki Akiko est sauvage, venteux, neigeux, tendre parfois. Des chevaux et du vent nous emporte avec un souffle intense parmi l’extrême-nord du Japon, dans l’île d’Hokkaidô. Intensément réaliste, le récit frôle pourtant le fantastique, puisque Sutezô, le jeune héros, a vu son fœtus grandir dans le ventre de sa mère qui...
Cosmos ambulant de Richard Texier
Récit de voyage, autobiographie, essai d’esthétique, tout à la fois. Tel nous séduit ce Cosmos ambulant, parmi cinq espaces dispersés dans le monde entier, qui constituent la pléiade d’ateliers du peintre et sculpteur Richard Texier. Ce quintette géographique va de Manhattan à une fonderie de Shanghai, en passant par Moscou, Hyères et le phare de Cordouan. Moins que « le cœur chaud de la...
Traversées mentales
Bordé de références littéraires, l’onirique roman du Chypriote Sofronis Sofroniou défie les bulles temporelles.
La métaphore du jeu d’échecs innerve ce roman, météore plus qu’étrange. Car au voyage dans l’espace s’ajoute celui dans le temps, entre fantastique et science-fiction. Car une partie délicate s’engage, entre la vie et la mort, entre la mémoire et l’art.
Assassiné en 1948, à la soixantaine, le narrateur, un joueur d’échecs new-yorkais, est projeté sur la planète « Petite Vie », retrouvant...