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En grande surface
La chronique de Pierre Mondot
Les articles
Un conte en Suisse
L’horizon s’assombrit. Notre chef des armées montre ses muscles et se répand un peu partout en propos belliqueux. À sa suite, le surintendant des Finances annonce que les caisses du royaume sont vides et exhorte chacun à boucler d’un cran supplémentaire sa ceinture. Enfin, plus loin, en Amérique, un groupe de géophysiciens affirme – calculs refaits – que la Terre tourne à une vitesse de plus en plus folle. C’est la goutte. Fuyons illico ces vertiges pour un exil sûr. Cap sur le pays helvète, son armée d’ornement, sa fiscalité bienveillante et son temps suspendu. C’est là, à Genève que...
Pauvre com
Manu débarque aux USA, invité par Donald. Trois jours de poignées de main viriles et de franches accolades, achevés par une brève séance d’épouillage. À Mount Vernon, demeure historique de George Washington, on rejoue Brokeback Mountain. Interrogé sur ces effusions, Macron répond s’être plié aux us de son homologue (quand président content, lui toujours faire ça). Si l’on se fie à ce...
Mémoires d’outre
Le catalogue des éditions Muller présente une offre d’une grande variété. On trouve des essais : Sacré Marianne ! Fausse crise politique et vraie crise des valeurs (François Porteu de la Morandière). Des récits pour la jeunesse : Les Quadruplés au Royaume de Jeanne (Camille Guellec d’Aboville). Ou des recettes de cuisine : Dix bonnes raisons de restaurer la monarchie (Laurent-Louis d’Aumale)....
Jean dort mais sonne
Jean d’Ormesson n’en finit plus de s’éteindre. Après Et moi, je vis toujours, sorti en janvier, on nous prie d’annoncer pour les prochains mois un second texte posthume (Mais depuis hier je tousse un peu). Las, alors qu’il apparaît, avec Gérard de Villiers, comme un des écrivains les mieux représentés dans les maisons de location, on ignore tout de son œuvre. Bêtement, c’est toujours du SAS...
Elle rentrait, c’était pareil
Platini, Larios. Ces deux noms dominent le football français au début des années 80. Leurs chemins se croisent à Saint-Étienne. Le premier arrive de Nancy, le second revient de Bastia. Presque une chanson de Fugain. Michel, petit-fils d’immigrés italiens, a vécu en Lorraine une enfance sans histoire, loin des mines et des hauts-fourneaux en un temps où les tensions entre ritals et autochtones...