Un professeur à l’Université de Cambridge est nommé au poste de Blumma Lennon, décédée après avoir été renversée par une voiture alors qu’elle lisait des poèmes d’Emily Dickinson. L’enseignant, qui a reçu à sa place un exemplaire de La Ligne d’ombre, de Joseph Conrad, posté en Uruguay, décide de partir en Amérique du Sud à la recherche de l’expéditeur du colis, un ancien amant de Blumma. Un voyage qui l’amène à côtoyer des bibliophiles bohèmes, voire un peu fous. Avec humour, l’écrivain argentin Carlos Maria Dominguez se livre à une démonstration sur le mode « Les livres changent le destin des gens » et rend ainsi hommage à tous les lecteurs, aventuriers courageux de l’imaginaire.
La Maison en papier
de Carlos Maria Dominguez
Traduit de l’espagnol par Geneviève Leibrich, Le Seuil, 109 pages, 13 €
Domaine étranger La maison en papier
juin 2004 | Le Matricule des Anges n°54
| par
Franck Mannoni
Un livre
La maison en papier
Par
Franck Mannoni
Le Matricule des Anges n°54
, juin 2004.