Comme pour Bouli Miro ou Perlino Comment, Albatros nous touche parce que la pièce mêle toutes sortes d’énergies et d’émotions, l’humour et la fantaisie bien sûr, la tendresse absolument, la naïveté parfois, la rage et le tragique. Albatros, c’est une grande histoire d’amour (« La ferme, la ferme, on avait dit qu’on s’aimait pas (…) Si on s’aime on pourra pas devenir quelqu’un ») entre Casper, 12 ans, et Tite Pièce, 10 ans. Ils sèchent régulièrement l’école pour se retrouver sur les trois escaliers dans une « ville où la mort passe sur les chapeaux de roues ». Un jour que Casper se raconte, seul, une bonne histoire, déboule le fameux Génie de l’huile de coude. Il va lui demander de sauver le monde, ou tout au moins sept personnes d’un déluge imminent. S’ensuit toute une série de rencontres et un incroyable domptage de grenouilles jusqu’au moment où la pièce bascule dans un drôle d’arc-en-ciel, entre le sourire et les larmes.
L. C.
Albatros
de Fabrice Melquiot
L’Arche, « Théâtre jeunesse », 90 pages, 9 €
Théâtre En bref
mai 2005 | Le Matricule des Anges n°63
| par
Laurence Cazaux
Un livre
En bref
Par
Laurence Cazaux
Le Matricule des Anges n°63
, mai 2005.