auteur Gaïto Gazdanov
Ouvrages chroniqués
Le Retour du bouddha
de
Gaïto Gazdanov
Dans deux romans, l’écrivain russe Gaïto Gazdanov, disparu en 1971, s’interroge sur les déchirures de l’exil et les impostures du réel. Présomption d’existence.
La réalité n’est qu’une hypothèse, rassurante mais erronée. « Il n’y a rien de pire que de se fier aux apparences. On peut bâtir des affirmations dessus, mais seulement après avoir admis à l’avance leur caractère complètement arbitraire. » Écrivain russe, Gaïto Gazdanov réfute la présomption d’existence. Assaillis par une obscure tristesse, ses personnages soupçonnent la possibilité d’un autre monde, perçu lors de brèves intuitions. Étranger à lui-même, intrigué par les incohérences de sa destinée, le héros de son roman Le Retour du Bouddha éprouve ce pressentiment jusqu’au vertige. « Dès...
Chemins nocturnes
de
Gaïto Gazdanov
2002
Dans deux romans, l’écrivain russe Gaïto Gazdanov, disparu en 1971, s’interroge sur les déchirures de l’exil et les impostures du réel. Présomption d’existence.
La réalité n’est qu’une hypothèse, rassurante mais erronée. « Il n’y a rien de pire que de se fier aux apparences. On peut bâtir des affirmations dessus, mais seulement après avoir admis à l’avance leur caractère complètement arbitraire. » Écrivain russe, Gaïto Gazdanov réfute la présomption d’existence. Assaillis par une obscure tristesse, ses personnages soupçonnent la possibilité d’un autre monde, perçu lors de brèves intuitions. Étranger à lui-même, intrigué par les incohérences de sa destinée, le héros de son roman Le Retour du Bouddha éprouve ce pressentiment jusqu’au vertige. « Dès...
Eveils
de
Gaïto Gazdanov
Gaïto Gazdanov décrit l’étrange destin d’un homme qui trouve dans le dévouement porté à l’autre sa plénitude existentielle. Eloge de la bonté.
Curieux sentiment : on entre dans ce livre comme dans une vieille pièce meublée de toiles d’araignée, l’horizon est aussi bas que celui d’un terrier. On en sort, par miracle, les poumons oxygénés, ragaillardi par un doux zéphir. Le héros de ce conte, Pierre Fauré, appartient aux personnages chers à Emmanuel Bove : un hôte embarrassé dans un monde d’ennui, une victime consentante « d’un sort injuste et cruel » au point d’être « à jamais interdit d’accès à la vraie vie ». Comptable dans une petite société, il assiste passif aux mois qui passent, ne s’intéresse à rien -du reste les filles...