auteur Alain Claude Sulzer
Ouvrages chroniqués
Les Vieux Garçons
de
Alain Claude Sulzer
2022
Au printemps 1870, sous les yeux de son frère Edmond, Jules de Goncourt affronte le délire et l’aphasie : Alain Claude Sulzer scrute cette débâcle.
Tout ce qui dans ces pages va nous être raconté pourrait peut-être s’intituler Histoire d’un déni. Lorsqu’il relate dans son Journal la mort de son frère, Edmond de Goncourt écrit en effet : « M’interrogeant longuement, j’ai la conviction qu’il est mort du travail de la forme, de la peine du style ». Depuis des années, ils travaillent ensemble à produire des romans qui s’efforceraient de rendre compte de la réalité mais avec une acuité d’expression, une recherche de précision que certains admirent (dont Zola) mais que d’autres taxent parfois méchamment d’« écriture artiste ». Ce sont...
Leçons particulières
de
Alain Claude Sulzer
2009
Renouant avec ses thèmes de prédilection, l’auteur d’Un garçon parfait sonde à nouveau les visages et les masques d’une passion amoureuse.
À la fin des années 60, en pleine Guerre froide, Leo Heger, 20 ans, vient de fuir un pays de l’Est, quittant sa vie, sa mère Olga, une veuve solitaire, même Laura sa fiancée à laquelle il a dissimulé son départ, soigneusement planifié - « il l’avait trompée, s’avoue Leo alors réfugié en Suisse, il n’y avait pas d’autres mots, de quelque façon qu’on le tourne. » Vulnérable de ne se référer à rien ni personne et pressé de s’intégrer au plus vite pour poursuivre ses études de médecine, le jeune Leo reçoit comme une chance inespérée les cours d’allemand que lui prodigue gracieusement Martha...
Un garçon parfait
de
Alain Claude Sulzer
2008
Ernest est, en cette année 1966, le serveur fidèle et impeccable d’un grand hôtel suisse, où il officie depuis des lustres. Pourtant sa vie, qui semble n’avoir jamais varié, a connu, en 1935, un intense bouleversement : la rencontre avec Jacob. Un peu plus jeune que lui, d’une beauté irrésistible, celui-ci nous rappelle Tazio dans La mort à Venise, ou le jeune homme de Théorème - sans sa dimension spirituelle. Précis, juste, le récit prend corps autour de l’aventure sensuelle brûlante qui unit les deux hommes - « c’était là le bonheur, une faveur du destin » - et précipite aussi Ernest...