auteur Alan Warner
Ouvrage chroniqué
Morvern Callar
de
Alan Warner
Entre roman halluciné et réalisme social, un premier livre traduit d’Alan Warner, aussi mal écrit qu’on ne parle. Creux avec quelques trouvailles.
La première page du livre décrit un cadavre dans un appartement. Une jeune fille découvre le corps inerte. C’est un peu avant Noël. Le cadavre est celui de son compagnon suicidé. Nous sommes dans un port industriel de Grande-Bretagne, assurément pauvre, bourré de chômeurs, d’emplois mal payés. On y parle mal, avec des phrases pas bien correctes et du coup, le livre se veut aussi mal écrit qu’on ne parle. Il faut donc en passer par des dialogues ainsi : « Hé, salut à toi, ça me dit dans le noir/ Bonjour, je fais./ C’est quoi ton nom ? ça me demande./ Morvern, je fais./ Bon alors autant...