auteur Bernard Bluet d’Arbères
A propos
Dictée du bouffon
De modeste « extrace », Bernard Bluet d’Arbères aura tenu successivement les rôles de berger, de bouffon et d’illuminé. Il n’en a pas moins laissé des textes étonnants.
On doit à Théodore Agrippa d’Aubigné, le poète aux pistolets, de n’avoir pas tout à fait perdu le fil de Bernard Bluet d’Arbères. Dans la Confession de Sancy, d’Aubigné souligna le « style bien fleuri du comte de Permission ». Bernard Bluet s’était en effet attribué le titre de Comte de Permission, une « permission » qu’il faut interpréter comme la liberté du bouffon de déroger à l’étiquette des courtisans. À son tour, Corneille le fameux auteur des meilleures pièces de Molière l’évoqua avant que, bien plus tard, Charles Nodier se souvienne de lui. Au XXe siècle, l’érudit Bertrand Guégan...