auteur Bonaventura
Ouvrage chroniqué
Les Veilles
de
Bonaventura
1994
En 1804 paraissaient en Allemagne Les Veilles, d’un anonyme, Bonaventura. Une chasse aux monstres, érudite et fantasque, pour insomniaques.
Je n’ai pas rechigné à multiplier les masques, car plus il y a de masques entassés l’un sur l’autre, plus on rit à les retirer à la suite, jusqu’à l’avant-dernier, le satirique, l’hippocratique, et enfin jusqu’au dernier, rigidifié, qui ne rit ni ne pleure plus -le crâne sans mèche ni touffe- celui que porte l’acteur tragi-comique quand il quitte la scène. »
Celui qui parle ou plutôt qui a écrit cette tirade est poète. Il vient de se pendre avec la ficelle servant à ligoter le manuscrit que l’éditeur lui a retourné. Celui qui découvre les deux drames est le narrateur : veilleur de nuit...