auteur Catherine Coquio
Ouvrages chroniqués
Le Mur de Lisa Pomnenka
de
Catherine Coquio
,
Otto B. Kraus
2013
Entre le témoignage et la fiction, Otto B. Kraus nous guide vers l’inconcevable, et qui pourtant eut lieu : le block des enfants d’Auschwitz-Birkenau.
On peut, face à certains textes, hésiter entre deux approches : soit nous renonçons à toute précaution et nous plongeons dans une lecture comme abandonnée, à nos risques et périls, soit nous préférons nous prémunir et nous informer, avant une lecture pour ainsi dire préservée. L’édition qui nous est offerte ici, d’un sérieux scrupuleux, nous offre ce choix. Otto B. Kraus raconte, durant deux cents pages, les trois derniers mois du block des enfants de Birkenau, où il fut une sorte d’éducateur avant d’échapper à l’extermination programmée – puis Catherine Coquio, en une centaine de pages...
La Littérature en suspens (écritures de la Shoah)
de
Catherine Coquio
2015
Que peut la littérature face au Mal extrême ? Catherine Coquio, en deux livres-sommes, établit un diagnostic – étayé et mesuré.
Depuis qu’Auschwitz est devenu une sorte de soleil noir, fascinant et aveuglant, du XXe siècle et que le devoir de mémoire est devenu une sorte de vade-mecum du consensus citoyen, « L’Holocauste comme culture » (Imre Kertész) engendre, sans fin, ses thuriféraires, ses idolâtres – et son kitsch. La tombe dans le ciel, l’impossibilité de témoigner pour le témoin, le passé qui ne passe pas, après avoir été des métaphores puissantes et de taraudantes questions, ne sont plus, aujourd’hui, le plus souvent, que des lieux communs d’un nouveau Dictionnaire des idées reçues. Naguère déjà, Claude...
Le Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire
de
Catherine Coquio
2015
Que peut la littérature face au Mal extrême ? Catherine Coquio, en deux livres-sommes, établit un diagnostic – étayé et mesuré.
Depuis qu’Auschwitz est devenu une sorte de soleil noir, fascinant et aveuglant, du XXe siècle et que le devoir de mémoire est devenu une sorte de vade-mecum du consensus citoyen, « L’Holocauste comme culture » (Imre Kertész) engendre, sans fin, ses thuriféraires, ses idolâtres – et son kitsch. La tombe dans le ciel, l’impossibilité de témoigner pour le témoin, le passé qui ne passe pas, après avoir été des métaphores puissantes et de taraudantes questions, ne sont plus, aujourd’hui, le plus souvent, que des lieux communs d’un nouveau Dictionnaire des idées reçues. Naguère déjà, Claude...