auteur Christoph Ransmayr
A propos
Les preneurs de ciel
À travers l’odyssée de deux frères irlandais, à l’assaut du ciel sur les hautes terres enneigées du Tibet, l’écrivain autrichien Christoph Ransmayr (né en 1954) réinsuffle le souffle de l’épopée dans le roman de langue allemande. « La Montagne volante » exalte l’inapaisable nostalgie d’une origine perdue.
Au-dessus des montagnes, il y a toujours le ciel tout entier, à croire parfois qu’il suffirait de la seule main pour réussir à le toucher, l’étreindre. C’est sans nul doute ce besoin de ciel, cette nostalgie de l’ « immuable » qui anime les deux héros du nouveau livre de Christoph Ransmayr. Après plusieurs romans dont Le Syndrome de Kitahara, une équipée dans les grands espaces déjà tendue vers l’extrême, La Montagne volante raconte cela, ce désir d’éternité que l’on peut aussi bien épuiser en un exploit jusqu’au bout de l’exténuation physique, que perpétuer dans l’ivresse des mots, sous...
Ouvrages chroniqués
Cox ou la course du temps
de
Christoph Ransmayr
2017
Les fabuleuses horloges de l’empereur de Chine imaginées par l’Autrichien Christoph Ransmayr.
Qui est le maître du temps ? Est-ce le big-bang originel, un dieu ; à moins qu’il s’agisse de l’empereur ou de l’horloger… À partir de ces hypothèses, Christoph Ransmayr a imaginé un roman dépaysant : Cox ou la course du temps. Son personnage en effet accomplit un immense et inusité voyage au XVIIIe siècle, permettant la rencontre de l’Occident et de l’Orient.
Constructeur d’automates et d’horloges réputé, l’Anglais Alister Cox se voit invité par le souverain suprême chinois : il devra concevoir de mirifiques et sophistiqués instruments à mesurer « la course du temps ». Cox est un...
Dames et messieurs sous les mers
de
Christoph Ransmayr
2010
Revisitant le mythe de la métamorphose, le conte fantastique de l’Autrichien Ransmayr s’amuse à penser l’étrangeté du vivant dans son évidence parfaitement énigmatique.
Trois dames, quatre messieurs, c’étaient pourtant des gens comme vous et moi, ordinaires, qui possédaient « comme allant de soi et sans en faire grand cas, un nom, une adresse et une conscience ». Mais voilà qu’un beau jour, d’un coup et sans transition, leur existence s’est trouvée précipitée, littéralement engloutie quelque part au fond des abysses. à l’instar de Gregor Samsa qui s’éveille un matin métamorphosé en une énorme vermine, Monsieur Blueher, le narrateur au centre du récit, un ancien gardien de musée, « hydrophobe notoire » qui plus est, devenu maintenant un « calmar de récif...