auteur Dai Sijie
A propos
Supplice chinois
Laborieux, le Femina 2003 traîne son lecteur dans un éprouvant voyage « psychanalytique ».
Rien qu’après le titre jeu de mots de dessous-les-fagots-du-ras-des-pâquerettes on a envie de refermer le Complexe de Di mais on l’ouvre. Et dès le départ ça attaque sec niveau indigence stylistique : « Une chaîne de fer recouverte de plastique translucide rose se reflète, tel un serpent luisant, dans la vitre d’un wagon derrière laquelle » etc. Tel un serpent luisant ? C’est vrai ? Et derrière laquelle quoi ? Derrière laquelle on dort déjà. On se réveille, on rouvre. Pendant des pages ça va continuer de suer à grande eau la platitude et la maladresse. « Tel un robinet ouvert, dont l’eau...