auteur Dimitri Rouchon-Borie
Ouvrages chroniqués

Fariboles
de
Dimitri Rouchon-Borie
2022
Avec la réédition de son premier livre, inspiré de ses chroniques judiciaires, l’auteur du mémorable Démon de la Colline aux Loups nous revient côté cour.
Le roman, on le sait au minimum depuis Madame Bovary et Crime et châtiment, ne se tient jamais bien loin du fait divers. Toujours une oreille qui traîne, le romancier se nourrit de drames humains comme l’étourneau de maïs OGM. C’est à qui piochera le plus beau crime, le méfait le plus sordide, l’attentat le plus sanglant pour en extraire la moelle d’un geste expert et la livrer toute nue à ses contemporains. Au mieux, il dressera l’un de ces monuments du haut desquels l’Humanité contemple avec effroi ses propres abîmes. Au pire il en tirera bien un Goncourt. Dimitri Rouchon-Borie a une...
Ritournelle
de
Dimitri Rouchon-Borie
2021
Après le plébiscité Démon de la Colline aux loups, Dimitri Rouchon-Borie revient sur un fait divers sordide, comme on raconte un cauchemar.
La récidive n’est jamais loin. C’est une chose, au moins, que les hommes de lettres ont en commun avec les repris de justice. Chroniqueur judiciaire dans le civil, Dimitri Rouchon-Borie connaît la chanson et c’est peut-être pour cela que, quelques mois à peine après Le Démon de la Colline aux Loups – dont on disait ici même tout le bien qu’on en pensait – il fait paraître aujourd’hui cette Ritournelle en parfait décalage avec son contenu. Sous ce titre aimablement musical, en effet, se cache une histoire sordide, l’un de ces faits divers terrifiants dont la réalité garde jalousement le...
Le Démon de la Colline aux Loups
de
Dimitri Rouchon-Borie
2021
Dans un premier roman aussi violent que lumineux, Dimitri Rouchon-Borie forge une armure de mots à ceux qui n’en ont pas.
La littérature française contemporaine a suffisamment de raisons de se faire détester pour ne pas, de temps en temps, s’offrir une exception. Talonnée, peut-être, par un passé prestigieux, elle peine à trouver le ton juste, entre une écriture blanche se faisant gloire de sa propre indigence et un lyrisme surjoué par la volonté forcenée de sonner littéraire. Dans les deux cas, la prétention l’emporte. Aussi redoutait-on, en ouvrant Le Démon de la Colline aux Loups, d’assister une fois de plus au cabotinage insensé d’un Auteur prêt à mettre son cœur, ses couilles et ses tripes sur la table...