auteur Don Delillo
Ouvrages chroniqués
Zero K
de
Don Delillo
2017
Dans un nouveau roman à la mélancolie puissante, Don DeLillo se pose en observateur sceptique de la démesure transhumaniste.
Zero K, c’est le degré 0 de l’échelle de Kelvin, soit -273,15 ° C, la température la plus basse qui puisse exister, en deçà de laquelle on cesse définitivement de dîner en terrasse. C’est aussi la température idéale à laquelle on conserve les morts en vue de leur résurrection ultérieure. Le milliardaire Ross Lockhart est le principal actionnaire d’un centre de recherche sur la cryogénie des êtres humains. Condamnée à brève échéance, sa jeune épouse subit le processus de mort artificielle qui lui permettra d’attendre que la science ait suffisamment progressé pour assurer sa guérison. Mais...
Body Art
de
Don Delillo
2001
Faites de la place dans vos bibliothèques : voici deux DeLillo. Le maître américain a toujours aussi soif des grands espaces thématiques et son art romanesque sophistiqué mais efficace ne donne (presque) pas de signes de fatigue.
Michael Chin était sur le strapontin à présent, (…) calmement occupé à établir une anxiété d’une certaine ampleur ».
Toujours le même profond élan vibratile, toujours la même rumeur fondamentale, le son originel de l’univers, la parole indifférenciée des foules, l’espèce de trame d’atomes quintessencielle de la conscience. Après le nuage de mort toxique de Bruit de fond, l’assassinat répété de Kennedy dans Libra, les fouilles archéologiques des Joueurs, la paranoïa atomique d’Outremonde, DeLillo déplace son radar universel pour capter et amplifier un signal économique flou dans ce tout...
Cosmopolis
de
Don Delillo
2003
Faites de la place dans vos bibliothèques : voici deux DeLillo. Le maître américain a toujours aussi soif des grands espaces thématiques et son art romanesque sophistiqué mais efficace ne donne (presque) pas de signes de fatigue.
Michael Chin était sur le strapontin à présent, (…) calmement occupé à établir une anxiété d’une certaine ampleur ».
Toujours le même profond élan vibratile, toujours la même rumeur fondamentale, le son originel de l’univers, la parole indifférenciée des foules, l’espèce de trame d’atomes quintessencielle de la conscience. Après le nuage de mort toxique de Bruit de fond, l’assassinat répété de Kennedy dans Libra, les fouilles archéologiques des Joueurs, la paranoïa atomique d’Outremonde, DeLillo déplace son radar universel pour capter et amplifier un signal économique flou dans ce tout...
Outremonde
de
Don Delillo
1999
Actes Sud réédite l’œuvre la plus ambitieuse de Don DeDillo. Cinquante ans d’imagerie américaine à l’ère nucléaire revisités en 900 pages, des voitures rose bonbon aux miracles sur Internet. Lire DeLillo et mourir.
Il faut voir Outremonde comme un hangar immense où résonnent pendant cinquante ans les échos énormes de deux détonations distinctes : le 3 octobre 1951, lors d’une finale historique de base-ball qui oppose les Brooklyn Dodgers aux New York Giants, est frappée une balle destinée à traverser l’histoire contemporaine américaine ; le même jour, assistant au match, l’inamovible patron du FBI, J. Edgar Hoover, apprend que les Soviétiques viennent de faire exploser leur première bombe atomique. À partir de ces deux coups, avec maints entrecroisements, DeLillo déroule deux immenses pelotes (ou...