auteur Franz-Olivier Giesbert
A propos
Confession d'un branleur
Le roman de Franz-Olivier Giesbert pourrait illustrer, dans un dictionnaire, le mot « insipide ». Écrit à l’eau de bénitier, « L’Américain » débarque son lot de clichés à trois sous.
Le narrateur est un journaliste écrivain qui nous raconte un peu sa vie. Plus particulièrement le rapport qu’il entretenait avec son père, Frédérick Giesbert. Il ne lui parle guère car papa est méchant : il bat maman. Comme le narrateur a appris à l’école que les répétitions, c’est pas bien, il trouve plein de mots pour dire ça : « flanquer des raclées », « mère battue comme plâtre », « les coups pleuvaient comme les obus à la bataille de Gravelotte « , » casser la gueule à maman « , » il hurlait des gros mots, en la cognant » (des gros mots, vous vous rendez compte !), « maman reçut une...