auteur Giorgio Voghera
Ouvrages chroniqués
Comment faire carrière dans les grandes administrations
de
Giorgio Voghera
2021
Le Triestin Giorgio Voghera nous livre un art de la prudence pour éviter le burn-out, le placard, et même le travail.
On s’étonne de ne pas lire au fronton des administrations publiques et des grands groupes privés la formule dont Cesare Pavese fit un beau titre : Travailler fatigue. Héritiers de la Rome antique et de son culte de l’oisiveté, rompus au farniente dont ils ont inventé la chose et le mot pour la dire, les Italiens savent que le labeur intense ou prolongé, pour être de nature servile, est toujours à proscrire. Le métier de vivre, dixit encore Pavese, occupe déjà assez. Le style de Marcello Mastroianni sort entièrement de là : sa superbe nonchalance, légèrement dépressive, inapte à tout...
Cahiers d’Israël
de
Giorgio Voghera
2005
Giorgio Voghera n’est pas un intellectuel consensuel. Cet Italien de confession juive a connu les lois raciales de la fin des années 1930 dans sa ville de Trieste. Il a été au contact des populations exilées volontaires en Palestine. Il a vécu les prémices de la réalisation du rêve sioniste et la naissance de l’État israélien. Ballotté par l’Histoire, il s’est affranchi des analyses a priori pour délivrer un récit personnel sur sa vie dans les kibboutz, dès la veille de la Seconde Guerre mondiale. Journal circonstancié, compte-rendu, catalogue de pensées, Voghera feint d’hésiter entre...
En prison à Jaffa
de
Giorgio Voghera
2003
Les relations qu’entretenait Giorgio Voghera avec l’écriture se révélèrent difficiles, ce dernier n’ayant jamais pu vraiment les assumer. Il publia son premier ouvrage et seul roman Il Segretto (Le Secret, Seuil 1996) à soixante ans et l’attribua à un habitant anonyme de Trieste, sa ville natale, avant d’en conférer la paternité à son propre père, Guido Voghera, professeur fort brillant dont la figure tutélaire de scientifique, de socialiste, de juif, admirateur de la psychanalyse semble énormément lui avoir porté ombrage. Le fils rata tous ses diplômes, devint gratte-papier dans une...
Le Directeur général
de
Giorgio Voghera
2003
Les relations qu’entretenait Giorgio Voghera avec l’écriture se révélèrent difficiles, ce dernier n’ayant jamais pu vraiment les assumer. Il publia son premier ouvrage et seul roman Il Segretto (Le Secret, Seuil 1996) à soixante ans et l’attribua à un habitant anonyme de Trieste, sa ville natale, avant d’en conférer la paternité à son propre père, Guido Voghera, professeur fort brillant dont la figure tutélaire de scientifique, de socialiste, de juif, admirateur de la psychanalyse semble énormément lui avoir porté ombrage. Le fils rata tous ses diplômes, devint gratte-papier dans une...