auteur Jacques Ancet
Ouvrages chroniqués

Puisqu’il est ce silence
de
Jacques Ancet
2010
Henri Meschonnic nous a quittés il y a un peu plus d’un an (le 8 avril 2009). Poète, essayiste, traducteur, linguiste, il partageait avec Jacques Ancet nombre territoires de la voix - et le lien précieux de l’amitié, qui poussa ce dernier, dès le lendemain, à entamer la composition de ce recueil en prose, au titre en écho au Puisque je suis ce buisson du disparu. Un petit livre sobre, délicat - dont il faut découper les pages avec précaution - tout en larmes contenues, joie et chagrin en épousailles déchirantes. Joie de l’avoir connu, chagrin de le perdre. Incantations - au sens de...

L' Identité obscure
de
Jacques Ancet
2009
Sous le signe du Tao, l’exploration poétique des cillements de l’être par Jacques Ancet en révèle les gouffres et les extases.
Chacun peut un jour faire l’expérience troublante d’un moment où la sensation du moi se dilue. Le monde nous traverse, les choses s’imposent, les contours deviennent reliefs, les sons aspérités, « celui qui court ne sait plus s’il a gardé ses jambes, / on est comme (…) trop de sang / par terre, trop de poussière ». Épisode de creux surgissant à l’occasion d’événements - la perte d’un être cher, la rencontre amoureuse et son espérance inquiète - comme par le seul poids du réel et ses souffrances, ou par de petits riens - espaces vides nés d’une attente, indicible, parfois sans but, mais...

Journal de l’air
de
Jacques Ancet
2008
Dans les espaces du quotidien résident des trames insaisissables. De ce lieu, Jacques Ancet revient comme d’un voyage dont il a tenu le journal.
À la lueur des quasars, sources d’ondes radio et de lumière, tour à tour disertes puis silencieuses, émises au gré d’un environnement qui les stimule - et les chercheurs s’accordent à envisager de massifs trous noirs à l’origine de ces objets électromagnétiques, dénués de corps et pourtant les plus lumineux de l’Univers - l’espace intergalactique vient de révéler à une équipe de chercheurs en astronomie sa structure en fils ténus, toile d’araignée quasi invisible, charpente d’un espace dont le vide paraissait une évidence. Cette découverte est toute récente. Jacques Ancet en a eu...
La Chambre vide
de
Jacques Ancet
La Chambre vide, dernier livre de poèmes de Jacques Ancet (né en 1942 à Lyon), auteur d’une dizaine de recueils et d’un roman -L’Insignifiant- traducteur de poètes espagnols modernes, tels que Luis Cernuda ou José Angel Valente, est arraché à la perte de la femme aimée. Toutefois, la chambre en question est « une sorte de remuement clair », une « noirceur, blanche », moins le lieu du ressouvenir que celui où toute l’absence se marque. « Les choses tombent, comme/ aspirées » entre ces quatre murs. Cette pièce n’apparaît plus comme le lieu d’une transparence que l’amour voulut, mais est...

Encres Vives N°226
de
Jacques Ancet
À la demande de Jean-Max Tixier de nombreux écrivains saluent et rendent hommage dans le N°226 d’Encres vives à Jacques Ancet, poète et traducteur né en 1942 à Lyon. Pierre Dhainaut, Henri Meschonnic, José Angel Valente, Bernard Noël, Michel Cosem ou Claude Louis-Combet apportent, entre autres, leur contribution à cet amical hommage.
Encres vives N°226 - 24 pages, 40 FF - Abt 12 Vol. : 200 FF c/o Michel Cosem 2, allée des Allobroges 31 770 ColomiersLes six pages au format tabloïd du N°11 de Noire et blanche rendent hommage au poète morave Jan Skácel né en 1922 et mort en 1989. Peu...